Aitor Lara, Ronda Goyesca, La Fábrica, 2012.

Pour celles et ceux qui ne le connaîtraient pas, ou qui n’auraient pas l’habitude de se rendre à Séville, Aitor Lara est photographe et maître du noir et blanc. Il habite au centre, à quelques pas de la cathédrale, accroché sur les murs de la Fnac d’où ses photographies regardent passer le nouveau tramway, qui file vers la Calle Sierpès, puis s’écarte et fuit dans le dédale poétique des profondeurs de ce lieu, presque en silence, comme une procession de la semaine sainte.

Aitor Lara est un immense photographe — Laurent Larrieu