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Laurent Larrieu

Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XIII)

« Est-ce vrai, Fernando, que cette terre “da Foz” appartint en son temps à Vasco da Gama ? Il me dévisage, étonné. — Oui, c’est bien vrai, mon cher. C’est le roi du Portugal, Manuel Ier d’Aviz 1, qui la lui offrit après son voyage aux Indes… Elle et tant d’autres présents. Je suis moi-même un descendant du navigateur ! lâche-t-il en me gratifiant d’un clin d’œil. — Par votre mère, me semble-t-il, Emília Teles da Gama
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XII)

Maria do Carmo Palha est la grand-mère paternelle de Fernando Pereira Palha. Elle est la fille de José Pereira Palha Blanco et la mère d’António Palha, le père de Fernando. Elle est née en 1875 et, cette année-là, on planta un rosier en l’honneur de cette naissance à la Quinta das Areias. Fernando Palha tient à ce rosier qui vit toujours. Il doit l’envisager comme le témoignage du passé et le signe de la transmission
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XI)

« J’aimerais vous montrer quelque chose. Venez, suivez-moi ! » Un cheval tourne en rond. Il est midi et les premières chaleurs du printemps se font sentir. Le soleil cogne fort. Il ne le touche pas. Il le regarde en disant que c’est lui. Le rosier. Un pied énorme, tordu, comme veiné. Un rosier. Avec des épines qui piquent et des feuilles déjà vertes qui laissent à grand-peine percer le soleil qui cogne fort. Il est a
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (X)

La Quinta das Areias est invisible depuis la route qui lui roule pourtant sur les pieds. De grands arbres centenaires la dérobent encore aux regards et aux bruits. Un étroit chemin grêlé de gouttes de lumière qui filtrent à travers la verdure monte droit tout d’abord, puis vire à gauche en haut de la petite côte. C’est là, dans le virage à gauche, que la maison se dévoile, lourde et puissante, haute et po
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (IX)

Si l’union Vázquez/Miura devient la marque de fabrique de la maison, l’historiographie fait mention d’autres apports qui, tous, prêtent à confusion. Ainsi, que ce soit Antonio Martín Maqueda, António Lucio Ferreira dans son petit livre Ganadarias de toiros de lide existentes em Portugal, ou même Areva dans son Origenes e historial de las ganaderías bravas, tous font état dans les années 1880-1890 d’un semental du duc
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