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Joséphine Douet

Le travail de Joséphine Douet touche à l’intime et se présente presque nu, dépouillé de trop de manipulations au post-traitement. Une sorte de minimalisme photographique, un less is more pour aller à l’essentiel et au fond des choses. La simplicité pour émouvoir et témoigner, sans artifice.

Et c’est peut-être de ce point de vue que la photographe prend un risque, celui de ne pas s’ouvrir immédiatement au grand public, car nombre de ses clichés, pourtant très contemporains, sont sans concession à l’air du temps ou à une esthétique facile. Il ne s’agit pas de photographies taurines ; il s’agit de bien plus que cela.

C’est bien simple, la focale fétiche de Joséphine Douet est le 50 mm. Et celles et ceux qui touchent, ou ont un peu touché à la photographie, le savent bien : avec un 50, on ne triche pas. Il n’y a pas d’artifice possible avec un 50, et pas d’autre porte de sortie que la réussite ou la poubelle — la porte de l’infirmerie ou celle du triomphe.

Un 50 et tout est dit, ou presque. — François Bruschet

Joséphine Douet

Datenovembre 23, 2013