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Basta ya

bastayaLes feuilles tombent en ce moment. L’hiver. Les toros s’éloignent. On murmure déjà sur les choix d’élevages pour 2017 ici ou là, il se dit que… il paraît qu’à V.. il y aura des… on twitte, on facebooke dans le vide de l’actualité taurine, on survit et les feuilles tombent, indifférentes. Par hasard, j’ai ouvert le site Basta ya que je croyais éteint depuis deux ans (et c’était un regret qu’il soit éteint). Il y a un texte qui date du 9 août 2016. Mieux vaut tard après tout. Comme une feuille que le vent de 2014 a porté jusqu’à nous. J’aime ce texte. Il dit que les hivers sont de plus en plus difficiles à combattre parce que l’espoir tombe comme les feuilles mortes et que l’on ne sait pas s’il repoussera, l’espoir. C’est un texte triste. C’est une passion qui s’échappe de nous. C’est triste. Oui. C’est écrit en août. À la fin, il évoque le souvenir d’un sobrero de Criado Hogaldo lidié à Vic en 2004 lors de cette journée mémorable où furent comptabilisées par un ami si cher 47 piques en deux corridas (concours le matin, Cebada Gago d’anthologie l’après-midi). Le texte n’a pas de titre. Je ne l’ai pas trouvé. Demain les températures baissent. Les feuilles vont tomber, encore.

  1. Pierre Répondre
    Je me retrouve à 100 % dans ce texte. Moi qui d'habitude faisait depuis des lustres 20 à 25 corridas / novilladas / an j'en ai fait 9 c 'est à dire Vic et féria de Dax. Le rest du temps j'étais en montagne et malheureusement les toros ne m'ont pas manqués....
  2. Anne-Marie Répondre
    Quelle 'chance ' Pierre ' que ce soit à Nîmes ou à Paris, moi les Toros me manquent tous les jours.

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