Paco Camino est mort. Je ne l’ai pas vu, pas même à Nîmes pour l’alternative télévisée de son fils dont on dit qu’il leva le pied en fin de faena par charité pour ses trois compagnons de cartel. Camino était le torero de mon enfance, aux côtés du Viti, vus par mon père et décrits inlassablement. On sentait que le niño sabio de Camas jouissait de quelque chose de plus, un sale caractère assurément, m
St Martin de Crau « jouit » d’une réputation tenace dans le microcosme aficionado : celle de la poisse météorologique, en particulier pluvieuse ; en 2024, le Mistral s’est chargé de laver le ciel de Provence, mais tombant de Charybde en Scylla, l’assistance se trouva glacée jusqu’aux os par la puissance Boréenne. Prudent car élevé aux piégeuses Pâques arlésiennes j’avais opté pour le ret
L’on se sent parfois poissard lorsque l’on arrive après deux courses célébrées par la critique et les présents et que l’on attaque par la course de Juan Pedro. Poissard mais pas que, un peu merdeux aussi, car l’on s’y attendait : une bonne course de Santiago Domecq (superlative apparemment) et une autre de Parralejo (des oreilles et de la Porte du Prince) mais pas autant qu’à une m
Mugron, lundi 01 avril 2024. Novillada de Baltasar Ibán pour Alejandro Peñaranda, Alejandro Chicharro et Tomas Bastos. / Cuadra Heyral. Mugron. Landes. Chalosse. Les pins c’est plus loin. Ici ça monte et ça descend. Ça tourne. D’en haut tu contemples les Pyrénées. Il a neigé à la fin de l’hiver. D’en bas tu te diriges au gré des clochers qui font comme des ombres chinoises sur les nuages de traîne. Les arènes de Cond
Avec sans doute pas mal de retard j’apprends ce soir la fermeture de L’estrambord et je m’aperçois que j’ignore comment l’on dit adieu en provençal. Combien de fois avons-nous modifié nos itinéraires, quitté prématurément l’autoroute à Arles pour descendre vers ce fond de Camargue, le Sambuc, ce « village-croisement » que l’on dirait sorti tout droit de « La Mort aux Trousses », perdu entre grand Rhône e