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Rayas

Sur cette photo prise à Nîmes il y a bien longtemps vous ne verrez pas les raies blanches qui rendent tous les publics hystériques dès lors qu’un picador ose les franchir de quelques centimètres.
C’est qu’elles n’ont pas toujours existé. Il n’y eut d’abord qu’une seule raie destinée à éloigner les picadors de la protection relative de la proximité des barrières.
La première raie fut tracée pour la première fois le 18 octobre 1908 dans les arènes de Zaragoza pour une corrida de Pablo Romero.
La seconde raie est apparue bien plus tard, en 1959, à la demande de Domingo Ortega. Elle a été tracée pour conserver un minimum de distance entre le toro et le cheval.

Aujourd’hui, dans des arènes comme Vic et Céret notamment, ces deux raies n’ont plus vraiment de raison d’être, car ces organisations sont parvenues à obtenir que le premier tercio se déroule régulièrement dans l’esprit que veulent les aficionados. Et les toros sont très rarement positionnés à la limite de la seconde.
Elles subsistent plus comme un souvenir règlementaire de l’évolution de la fiesta que comme une nécessité impérieuse, même si le grand public continue à devenir hystérique à leur franchissement.
Les problème actuel est à l’inverse que – allez savoir pourquoi – les professionnels ont aujourd’hui tendance à placer le toro très loin du cheval pour la première rencontre, ce qui n’a pas le moindre sens.

batacazo432

  1. Anne-Marie Répondre
    Et elles étaient pleines blindées nos Arènes.

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