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Toros à Nîmes

Nous avons vu que les raies règlementant le premier tercio ont été tracées pour la première fois en 1908 à Zaragoza.
Nicéphore Niépce quant à lui a inventé la photographie en 1826 à Chalon sur Saône mais il fallut un certain temps avant de parvenir à une vitesse d’obturation suffisante pour figer un minimum les mouvements.
Ce sera l’apport suivant, celui de Louis Daguerre. Nous sommes en 1839 avec l’invention du daguerréotype mais avec un temps de pose encore bien trop important pour espérer photographier correctement une corrida de toros.

La photographie ci-dessous a été prise à Nîmes et l’on peut supposer qu’elle date de la fin du XIXème mais plus certainement du début du XXème, époque à laquelle les vitesses d’obturations et l’évolution des matériels permettent enfin ce genre de cliché.
A Nîmes à cette époque, si on consulte l’histoire taurine écrite par Pierre Dupuy, on peut lire des noms de matadors qui ont marqué l’histoire : Mazzantini, Machaquito, Bombita, Rafael El Gallo, etc. Et avant eux  Frascuelo, Guerrita ou El Tato, et d’autres bien moins prestigieux : El Relojero, El Huevatero (ça ne s’invente pas ) Conejito ou Zocato, en 1894.
Du côté des élevages les premières courses sont organisées avec du bétail camarguais auquel se frottera notre Huevatero avant que n’arrive le bétail espagnol  : Veragua, Concha y Sierra, Miura, Pablo Romero, Saltillo, Aleas, Vicente Martinez. Enoncés de la sorte ça fait quand même rêver.

Sur la photographie et compte tenu du pelage le premier nom qui viendrait serait peut-être celui de Concha y Sierra, mais rien n’est certain.  Quant au matador bien difficile de mettre un nom sur ce visage.

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