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Un fuerte abrazo Joaquín

Il n’y a pas de mots qui viennent, rien qui ne sorte. C’est trop inattendu. Alors rien, sauf une immense tristesse.

Il y a peu, un ami proche a perdu sa mère. Je lui ai juste écrit que dans ces cas-là il n’y a rien de bien intelligent à dire, mais que je pensais à lui, et c’était tout.

Joaquín Monfil était un type bien, voix caverneuse et assurée, posée, carrure imposante, moustache très gauloise, mais aussi et surtout cette douceur qui émanait de lui. Cette douceur, la pertinence de ses analyses, sa présence, le bonheur de l’avoir à table, avec nous, et aux arènes, dans nos vies quoi. Je pourrais vous parler de son afición, de ses chroniques, de sa bonne humeur, de toros, mais je n’en ai pas envie. Rien d’intelligent à dire, juste se rappeler et se souvenir les bons moments, comme cette soirée à El Port de la Selva un soir de juillet avant Céret.

Et puis Fred m’envoie cette photographie — Céret, au déjeuner, juillet 2012. À gauche notre Benji, à droite Joaquín. Dans quelques heures, Fernando Robleño va tuer six toros d’Escolar. Moments inoubliables. Les toros malgré tout. Un fuerte abrazo Joaquín, muy fuerte.

fb_joaquin_monfils

  1. fabrice torrito Répondre
    Il y a des sourires qui ne meurent jamais ...

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