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Flores Albarán

Le dernier rendez-vous avec Pedro Luis nous l’avions raté. La veille chez Cuadri les choses s’étaient éternisées. Et puis, d’un voyage l’autre, nous n’avons plus repris la route de Jaén. C’était il y a déjà longtemps. Aujourd’hui internet nous annonce la disparition de Pedro Luis Flores Benayas, pour l’état civil, Flores Albarán pour l’afición. Quelques souvenirs, lointains désormais. Cenicientos notamment.
Avec la disparition de Pedro Luis nous ne savons pas ce que deviendra la ganaderia. Sans doute pas grand chose.
Flores Albarán est un autre de ces élevages superbement ignorés par la bien-pensance et le conformisme taurin.
Les années passent et l’afición est chaque jour un peu plus orpheline de ses rêves.
Pendant ce temps Arles programme des toros du Juli, pour El Juli. Misère.

Il ne suffit pas d’ouvrir la fenêtre
Pour voir les champs et la rivière.
Il n’est pas suffisant de ne pas être aveugle
Pour voir les arbres et les fleurs.

Fernando Pessoa

  1. Anne Marie Pioger Répondre
    Un de plus. Un de moins pour nous.
  2. Anne Marie Pioger Répondre
    Un de plus. Un de moins pour nous.

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