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Luc Jalabert

Luc Jalabert vient de nous quitter. Jean-Charles Roux a évoqué sa mémoire sur Facebook et m’autorise à publier ici ses sentiments que nous partageons pleinement.

Je ne peux pas revendiquer une proximité intime avec Luc Jalabert. Juste une relation respectueuse avec un homme qui aimait sa Camargue, ses toros, ses chevaux. Luc était un campero comme on dit en Espagne, un homme avec lequel on pouvait parler toro. Dans notre jeunesse nous avions organisé une manifestation lors du congrès mondial des ganaderos sur Nîmes. Sous la bannière « Los de José y Bové » nous avions organisé un petit déjeuner. Le seul taurin qui était venu écouter nos « revendications » c’était lui. Avec beaucoup d’intelligence il nous avait affirmé qu’il soutenait notre groupement et que si, lui aussi aimait les toros, il regardait en sa qualité d’impresario le taux de remplissage de ses arènes et l’argent qui rentrait dans les caisses.

Malgré ce, il avait créé quelques laboratoires « toristas » comme Alès, Saint-Martin-de Crau ou « traditionnels » comme Les Saintes Maries ou Méjanes. Il était à l’initiative du Printemps des novilladas qui faisait la part belle aux élevages français. Nous l’avions parfois ennuyé depuis les gradins et non sans humour il disait que nous étions « le tendido des 7 »

Encore un homme qui contribua à la sauvegarde de la Seita et autre Altadys, son démon pour la cigarette l’emporta comme d’autres avant lui.

 

 

  1. Anne Marie Pioger Répondre
    Avec tout le respect que je peux avoir. C'est comme partout, de père en fils.

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