Cette semaine nous retrouvons Joséphine Douet, loin du campo, à New York. Yellow cab. Dans le genre photographie de vacances on a connu pire. On se demande d’ailleurs si on se trouve réellement dans le genre photographie de vacances, ou dans la catégorie travail d’auteur.
Il faut dire que madame Douet, la photographie c’est son job. Alors forcément, les cartes sont vites brouillées. On ne sait pas. Et puis une photographe pro comme madame Douet se balade forcément avec, en bandoulière, au campo ou à New York, un ou deux Leica, un Blad, et même une assistante pour porter le sac. Ça aide. Forcément.
Eh bien non, pas d’assistante. Il faut le dire, le vrai talent n’a pas besoin dans ces cas-là d’assistante, ou d’équipe d’assistants, ou d’hélicoptère. Comme le dit un proverbe slovène : Ce n’est pas l’hélicoptère qui fait le photographe.
Pour l’heure c’est madame Douet à New York, sans Leica, ni Hasselblad, ni assistante, mais avec un simple Iphone. Un Iphone. Parce que le talent ne se décrète pas. Il n’est pas rare que l’on nous demande conseil (comme si nous y pouvions quelque chose) à l’heure d’aller acheter l’appareil photo qui portera la lourde responsabilité d’immortaliser les vacances, à la plage ou à la féria de Trifouilly-les-Oies. Un Iphone ma chérie, un Iphone. Pour l’œil en revanche…
