Après la disparition d’Hubert Yonnet, pas grand-chose, jusqu’à ce jour, n’avait été écrit ou n’avait filtré sur le devenir de l’élevage. Comme toujours dans ces cas-là, il y a évidemment les bruits de roubines, radio Camargue… Mais tout cela reste, plus ou moins, en Camargue.
Depuis quelques jours, un PDF circule via les e-mails comme une chose inavouable et sulfureuse que l’on s’échange sous le manteau. Comme ces revues porno que les ados se refilaient à la récré avant Pornhub. D’autres, plus patients, attendront la version espagnole qu’ils achèteront à La Junquera. Tant qu’à aller aux putes…
Ça tourne, ça circule, ça commente, et ça s’indigne. Après avoir donné dans l’immonde à propos de Simone Veil, immonde à un point que même l’extrême droite la plus rance n’aurait, de nos jours, même pas osé. Après ne pas avoir été « Charlie », d’une manière que même le pire des imams importé n’aurait pas osé, le voilà devenu Closer, plongeant sa main au plus profond de la cuvette des chiottes pour voir ce qu’il peut bien en remonter.
C’est vrai. Le personnage est à facettes multiples. C’est un multiculturalisme à lui tout seul, une sorte de communautarisme de lui-même. Un truc assez abject dans le fond. C’est dommage qu’il ne soit rien, car s’il était quelque chose je rêverais de le voir croqué par Houellebecq, comme l’auteur de La Possibilité d’une île a parfois le génie de le faire. Nous en reparlerons…