Nous ne parlons que très rarement des « zantis » ; non par crainte, évidemment, mais plutôt parce que nous considérons qu’il n’est ni utile ni productif de donner de l’écho à cette ultraminorité se montrant de plus en plus violente, il faut bien le reconnaître, et agissant en dehors de toute légalité.
Certains chez nous s’y emploient, en ont même fait leur fond de commerce. Ce n’est pas notre cas. Alors, une fois n’est pas coutume…
Un restaurant sétois, Oh Gobie, a accepté d’exposer pour une durée d’un mois des photographies taurines. Allez donc savoir pourquoi, une illuminée s’est mise martèle en tête et a organisé, depuis sa page Facebook, un véritable harcèlement du restaurateur suivi de menaces. Inquisition des temps modernes, en apparence, mais terriblement reculée lorsqu’on y songe.
À cette heure, une plainte a été déposée, et la police suivrait l’affaire de près. Des internautes ayant attiré mon attention sur cette situation, j’ai fouiné sur la page de l’illuminée en question où j’ai découvert que, la morale ou les principes ne l’étouffant pas, elle a volé de nombreuses photographies sur Campos y Ruedos, ainsi que sur d’autres sites taurins, pour alimenter sa propagande à la petite semaine. Plainte a été déposée auprès de Facebook, et les photos seront sans doute retirées d’ici quelques heures.
Mais il y a pire… De lien en lien, entre appels à l’interdiction du foie gras, promotion du végétalisme, véganisme et autres stupidités dans le genre, je suis tombé sur cet appel au boycott du Téléthon… pour sauver des chiens (voir ci-dessous). Ce n’est pas que je sois particulièrement sensible au Téléthon, mais bon…
Nous pouvons au moins leur reconnaître une chose, aux « zantis » : ils ne font pas semblant. Ils sont cons, mais pas pour de rire, ni à moitié. Ils sont cons à fond, ils sont cons jusqu’au trognon, ils sont… intergalactiquement cons ! Un jour, je fis remarquer à un très bon ami psychiatre que certains de ces illuminés devaient sans doute relever de la psychiatrie. Et il me fit cette réponse : « Ah non… Moi je m’occupe de la folie. Les cons, j’y peux rien ! »
En attendant, je sais où j’irai déjeuner la prochaine fois que je serai à Sète, au restaurant Oh Gobie.
