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Vert-de-gris

venise1Vous avez entendu parler du vote, par le Parlement Européen, relatif à la suppression des subventions bénéficiant aux élevages de toros de combat. Un aficionado a publié sur sa page Facebook le texte suivant que nous avons trouvé pertinent de partager ici, avec son accord évidemment.
La photo qui illustre ce post est le détail d’un tableau actuellement exposé dans un palais Vénitien. Mais nous ne vous dirons pas lequel…

« Chère vieille Europe, putain autoritaire, aristocrate » et liberticide….(Presque du noir Désir dans le texte)…

Hier, donc, comme mes amis Aficionados le savent un amendement visant à arrêter les subventions auprès des éleveurs de Toros  dits « brave » a été voté au parlement Européen. Même s’il n’aboutira à rien puisque l’amendent est contraire au principe de non-discrimination inscrit dans la constitution européenne, il en dit long sur les velléités toujours renouvelées de la mouvance verte, et qui désormais s’appuie sur les mouvements nationalistes d’extrêmes gauches, ou d’extrêmes droites pour dire sa haine de la tauromachie.

Le tout dans le cadre de la PAC, cette même politique qui a permis l’émergence de l’agriculture de masse, de la mal bouffe, des OGM, de l’abattage de masses des animaux après des vies dans des conditions d’hygiènes dramatiques mais respectueuses des normes sanitaires qui ont lentement détruit l’agriculture de proximité.

Les verts Européens, main dans la main avec leurs nouveaux amis nationalistes choisissent de préférence une agriculture destructrice des ressources, et un élevage de masse de la main droite, tout en prônant le bio, l’écologie, les oiseaux qui chantent dans les champs de la main gauche. Les amis de José Bové et consorts grands défenseurs d’une agriculture pastorale se font les prometteurs des machines-outils dans les champs, et de la découpe à la chaîne de carcasses élevées de façon industrielles. Ceux qui défendent l’animal conscient font la promotion de l’animal objet. Car tel est la finalité d’un pareil vote.
Il faudrait ajouter qu’on en viendrait à davantage subventionner l’industrie agro-alimentaire du porc par exemple, polluante et peu qualitative, peu rationnelle en matière de couts mais détenues par de puissants groupes plutôt que l’élevage expansifs et protecteurs de la faune et de la flore que constituent l’élevage des toros « espagnols », des taureaux de Camargue, et Landais. Car, mes amis raseteurs ou écarteurs, vous êtes dans le collimateur, pas encore dans la mire, mais bientôt votre tour viendra d’être traités de psychopathes , de pervers et de malades mentaux…

Les verts Européens, les défenseurs des animaux n’hésitent donc pas – même pour un vote symbolique – à faire alliance à la droite extrêmes ou la gauche la plus régressive qu’ils combattent en apparence pour obtenir des avancées sur des points dogmatiques, quand bien même ces points-là seraient en finalité en contradiction avec les valeurs qu’ils sont sensés défendre. Comme quoi l’idéologie fait d’étranges partenaires de lit.
Comment s’étonner alors que ce mouvement  ne récolte en France qu’un nombre de voix insignifiant alors qu’il se veut porteur de l’enjeu majeur de ce siècle à savoir l’écologie ?
Les verts sont à leur place de parti « groupusculaire » inféodé à une approche dogmatique du monde, en oubliant que la politique c’est la gestion de la cité, avec ses intérêts divers, mais pour l’ensemble des citoyens, quand le choix de l’idéologie jusqu’au-boutiste est toujours au bout du bout celui du fascisme, qu’il soit vert, rouge ou brun.

Car, quand des mouvements partout minoritaires « préemptent » une assemblée démocratiquement élue pour imposer un point de vue lui-même microbien, nous sommes bien dans le fascisme, et la régression, vers le repli sur soi. Car au fond, rejeter la tauromachie sous prétexte qu’elle serait barbare, n’est-ce pas comme le firent les Athéniens ? Rejeter les macédoniens pour les mêmes motifs…
On sait ensuite, ce qu’en fit Alexandre… Un peuple humilié ne devient jamais docile.

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