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Oberlé…

oberleGérard Oberlé n’est pas dans l’air du temps… ni politiquement très correct. Oh… Rien de bien grave. Oberlé est juste cultivé, très cultivé, écrivain, libraire de livres anciens, il parle le grec ancien et le latin, et il est amateur, véritable amateur, de grands vins. Il est à consommer sans modération, notamment dans ce Grand Entretien avec François Busnel, sur France Inter…

« Je ne crois pas à cette fumisterie que les gens appellent le bonheur. Ça n’existe pas, ce truc absurde. La condition humaine, en général, telle que moi je la vois, je la vis ou je la ressens, n’est pas un état de félicité permanente. Et donc, ce qui est bien, ce sont les moments de joie. Et ces moments de joie il faut se les décider soi-même. On peut les trouver grâce aux poètes, aux musiciens, aux vignerons, aux cuisiniers, à la sexualité, aux maîtresses, aux amants, aux satires, à tout ce qu’on veut… Il m’est arrivé souvent… enfin, pas souvent non quand même, car je ne cherche pas ça, mais il m’est arrivé de rencontrer des gens qui ne boivent pas de vin du tout, qui ne savent pas ce que c’est. Et en général, je trouve que ce sont des gens pas tout à fait finis… »

Gérard Oberlé est également l’auteur de l’incontournable «itinéraires spiritueux» édité chez Grasset…

«L’ancien mot ivrongne est l’anagramme de vigneron. J’ai voulu célébrer les deux dans un récit familier et burlesque où croisent aussi des poètes et des paysans, des bonnes filles et des vilains garçons, des chanoines et des chiens, des barmen, toutes sortes de paroissiens… et mon père. Le cul des bouteilles m’a servi de lorgnette et les verres à cocktails de kaléidoscopes. Disons que ma vision du monde est un peu trouble. Une chance ! Quand je verrai les choses comme elles sont réellement, il sera temps de fermer boutique. »

 

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