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Laurent Larrieu

Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XXXIV)

La première fois que je lui posais la question des origines de son élevage, passée l’évocation de ‘Chinarra’, des aïeux et de toutes ces histoires parfaitement succulentes qu’il distillait aux plus curieux, Fernando n’eut qu’un mot pour toute réponse. Il constatait que j’insistais pour en savoir plus ; je ne pouvais d’ailleurs m’empêcher à voix haute de trouver forcément impossible de construire une ganadería sur la
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XXXIII)

Le 1er février 1908, la monarchie vacillante du royaume du Portugal est mise à genou par un bajonazo tiré à bout portant sur le roi Carlos Ier et sa famille. Le Tage entend les coups de semonce de l’Histoire en marche sur ses rives, mais ne bronche pas. La reine Amélie, d’origine française, pleure son époux mais avant tout son fils aîné, Louis-Philippe, héritier du trône. Manuel II (le cadet) prend bien l
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XXXII)

C’est justement à ce Jacinto Trespalacios qu’il est indispensable de se référer pour reconstituer la survivance de la famille Vázquez – Veragua, au Portugal, au cours du XXe siècle. Originaire de Trujillo, en Estrémadure espagnole, Jacinto Trespalacios devient ganadero de lidia, une première fois, en 1870, en achetant des bêtes d’origine Jijón, via le marquis de la Conquista, à Juan Manuel Fernández. Tout
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XXXI)

Entre les cornes d’un Palha parladeño, c’est tout un futur qui s’ouvrait sur les prés de « Vil Figueiras » et « Recouçao » ; une genèse qui éloignait l’élevage de l’utopie veragüeña. Fortement dilué dans ‘Chinarra’, qui fut couverte par des mâles Pinto Barreiros chez Ribeiro Telles, éparpillé dans ses filles, clairsemé dans ses petites-filles, le sang Veragua des Palha Blanco s’accrochait à ses terres en lui co
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XXX)

« Ah, mon cher ami, si vous saviez, je les aimais ces duchesses de Palha ! Et je rêvais de pouvoir ramener certaines filles de ‘Chinarra’ sur mes terres. Mais, vous savez, dans la vie, les choses ne sont pas toujours simples, et l’on ne fait pas toujours ce que nous dictent nos rêves. Bref, bref… Un jour, j’ai demandé à David Ribeiro Telles de me vendre certaines des filles de ‘Chinarra’. « C’était le début des année
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