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Mi-mars – La saison a bel et bien repris. Les annonces de cartels s’enchainent, les premières puertas grandes aussi. Cet hiver, Ponce a tué son 5000 ème toro (!). A Valence, un Jandilla a renversé un cheval (!!) et forcément en de pareilles occasions, l’indulto n’était pas loin.. Les réseaux sociaux s’enflamment, Mundotoro s’indigne. Triste impression que rien n’a changé. Avant d’être à son tour emporté dans to

Mas de la Belugo, Juin 2018. Intermède bienvenu entre un printemps diluvien et un été caniculaire. Le cadre, étonnamment vert pour la période, est idyllique. Et à la vue des ombres noires paissant paisiblement dans les enclos on est loin de s’imaginer la difficulté d’élever des toros de nos jours. L’an dernier, ‘Tranquilito’, sobrero de la maison, sauva la Miurada cérétane d’un fracaso majuscule. Pourtant

Un ami, surfeur au long cours, nous fait parvenir ces quelques clichés saisis sous les encinas de la ganadería de Juan Luis Fraile ; Fraile dont on ne peut pas écrire qu’il surfe sur la piètre vaguelette des temps actuels : un encaste rare (Santa Coloma par Graciliano Perez-Tabernero), une présentation plus que sérieuse et toujours pas de fundas à l’horizon. Il n’y aura pas de Fraile à Séville en 20

Le jour se lève à peine sur le nord de l’Espagne et seuls quelques 4×4 de chasseurs bourlinguant leurs chiens en remorque s’aventurent dans la fraicheur matinale. C’est à chaque fois le même rituel quand on traverse les Pyrénées pour se rendre en Navarre; l’encierro matinal nous faisant lever aux aurores, on comble les longues heures de route en débattant, toujours avec un peu d’appréhension, sur le scénario de

Au-dessus du pot de terre qui contient la longue liste de ganaderías bravas d’où la lumière a fui ces dernières années, le nom de Tulio ressemble à la dernière goutte d’un filet d’eau mourant. On la regarde se former, elle gonfle, elle prend son temps, attirée par la chute, elle hésite. Des fois, elle ne plonge pas et demeure l’ultime confins du fragile filet d’eau. On croyait l’él