logo

Parentis 2016

parentisDans la voiture qui nous ramenait à Bordeaux après quelques derniers verres, dimanche soir, Florent évoquait le bilan général de trois des férias toristes Françaises de cette saison : Vic, Céret et Parentis. Globalement, pas grand-chose à se mettre sous la dent : un Los Maños à la concours de Vic, un sobrero de Miguel Zaballos méchant à Céret à la rigueur, un sobrero de Raso de Portillo à Parentis vaguement et quelques inédits dont la novillada de Vinhas à Céret passée à l’as faute de novilleros à même de se mettre devant.
C’est très peu en dix courses et le statut « d’invités surprises » de ces quelques exemplaires dignes d’intérêt témoigne probablement de la difficulté pour l’organisateur de feria toriste de monter une corrida avec un lot complet et digne d’intérêt aujourd’hui.

Je n’étais pas venu à Parentis depuis quelques années, depuis ce jour où j’avais sincèrement vendu préalablement à une compagne un endroit « mignon, à voir absolument » : en pratique, une arène entre un château d’eau et une usine filiale d’Arkema produisant des charbons actifs, pas loin d’un lac où l’on exploite des hydrocarbures… Ma première impression quelques années auparavant d’un village tout entier tourné vers la présentation de novilladas d’encastes rares m’avait vraisemblablement tourné la tête et embelli le tableau.
Retour à Parentis donc dans le difficile contexte torista que l’on connaît et qui ne semble avoir de cesse de se confirmer.

La novillada de Los Maños arborait une devise noire en hommage à Victor Barrio et le petit frère du funeste Lorenzo sortit en cinquième position et fut le meilleur du lot aragonais généralement fade, disparate et avares de cornes et présence en piste comme dans le premier tiers, le second fut changé pour boiterie et remplacé par un Raso de Portillo très armé et encasté qui chassa les burladeros puis prit quatre piques dont une première longue et sévère sous le fer de laquelle il poussa fort. Il partit de loin pour la deuxième rencontre, poussant fixement à nouveau, accusa le coup à la troisième en raison de l’énergie laissée auparavant. Le président insista pour la quatrième rencontre au grand dam de Guillermo Valencia, faux incrédule et vrai sale gosse qui plaça alors le novillo près du cheval en signe de mauvaise volonté. Durement châtié, Velillo perdit sa fixité au cours d’une faena où rien ne fut fait pour lui épargner l’ornière de la distraction où il finit par s’embourber. Un tiers, deux pinchazos, une estocade plus tard et le novillo mourut sans mot dire, bouche cousue. La course retomba ensuite dans l’ennui dont le Colombien sut la sortir lors du combat de Lorenzo : picador applaudi pour préservation des espèces menacées, excellent début par doblones toréés, d’importants moments à gauche exploitant la noblesse de la charge et dans une moindre mesure à droite dans une série entamée de loin. Estocade plate et contraire : oreille méritée.
Autre Colombien de Medellin (dont le Nacional a remporté récemment la Copa Libertadores), Juan de Castilla fermait le cartel, très torero quand il se double, il expulse le toro vers l’extérieur quand il torée en général à la muleta et aime se mettre dans les cornes. Guère convaincant mais toujours mieux que le compatriote de Pepin Liria, David Fernandez (de Cehegin), passé complètement inaperçu, guère aidé par la soseria du 1 et les volontés d’enlacements du 4.

En matinée, Novillada de quatre novillos de El Añadio pour Manolo Vanegas et Jose Cabrera. Deux novillos difficilement présentables pour commencer entre faiblesse et trapio insuffisant. Le 3ème, Cidronito commença par remater aux burladeros puis Vanegas prit les choses en main pour une lidia totale et productive : le tiers de trois piques le plus rapide de l’histoire en à peine plus d’une minute (ce gamin aurait fait du bien à la buvette de l’ADA, au rateau en piste), banderilles moyennes mais sur le même tempo. L’histoire avait commencé par deux largas aux planches puis des Veroniques allurées genou plié en gagnant le centre et ponctuées par une larga serpentina. La faena s’ouvrit sur un « avertissement » tenant de l’intimidation à droite. Opportuniste et toujours un peu rapide, Vanegas prit la gauche où le toro finit par prendre des défauts en donnant des coups de tête. Le Vénézuélien ne rompit pas et mena au final une faena valeureuse ponctuée par des naturelles de face. Une entière desprendida valida l’oreille. José Cabrera, brouillon se fit plus ou moins déborder par ses deux opposants, banderilles comprises. Un novillo s’étant salement abîmé les cornes dans les corrales fut « lidié » (tienté ?) après la novillada (et la sortie des novilleros puis leur retour par le callejon) sous la direction de la ganadera qui avait fait la demande de cet exercice. Vanegas assura le premier tiers et Cabrera les deux suivants.

La « concours » du dimanche après-midi clôtura la feria sur une note désastreuse. Le bétail proposa le même genre de jeu qu’au cours des deux exercices précédents : relativement discrets au premier tiers, dans l’ensemble, plusieurs novillos auraient permis à de meilleures mains de toréer et de s’emplir de quelques appendices. Hélas, Jesus Chover, Miguel Angel Silva et Gerardo Rivera, respectivement 6, 3 et 3 ans de novilladas piquées derrière eux passèrent à côté de leur sujet et, peu aidés par des cuadrillas inconnues et à la dérive, offrirent des lidias scandaleuses foutant en l’air les quelques bonnes volontés et plongeant l’après-midi dans un ennui long (3 heures de course, comment-est-ce possible ?!?) et profond, délayant la masse goudronneuse de la médiocrité crasse dans la déclinaison d’une incompétence insondable. Le Monteviejo sorti en quatrème position fut remplacé par un Los Maños imprésentable, dépourvu de physique et de cornes dont la lente agonie fut l’occasion d’une torture infâme à coups de pinchazos et de descabellos à non seulement vous quitter l’aficion mais à vous faire basculer dans le militantisme anti-taurin.
1/ Partido de Resina noir et bof
2/ Santa Teresa énorme, compact, profond, assassiné à la pique comme la plupart de ses congénères en divers points de son anatomie, finit avisé et tardo.
3/ Couto de Fornilhos, de discrète présentation malgré le voisinage du Santa Coloma au cartel et de ses origines La Corte, prit 4 piques dont une en y retournant seul, prit 2852 capotazos en deux tiers et reçut une faena superficielle en récompense d’une relative bonne volonté de sa part. Il laissa une oreille injustifiée à son opposant mexicain.
4/Monteviejo, boiteux.
4bis/ Los Maños, bien piqué (piques bien placées tombant au dernier moment) mais jamais retenu dans sa rencontre violente avec le cheval connut le sort décrit auparavant.
5/ Valdellan, plus imposant que son type ne le laisserait imaginer : démonté à la pique…
6/ Raso de Portillo, assassiné en trois rencontres par le mayoral de l’élevage lui-même, deux piques dans l’épaule notamment furent scandaleuses. Rivera partageant les banderilles avec Chover réussit l’exploit après n’avoir mis qu’un bâton lors d’un cuarteo à faire 0/4 lors de deux tentatives au violon, demanda le changement en vain et finit par clouer une paire « classique ».

A la sortie de la course, des commentateurs démontèrent à juste titre les novilleros et les cuadrillas au micro de l’organisateur mais aussi les bandas qui rythmèrent l’ennui général de diverses manifestations sonores intempestives. Bouc-émissaire tout trouvé, les vieux se demandaient comment se débarrasser (littéralement) de ces jeunes sales à rien ayant troublé qui « la lithurgie », qui « le rite sacré ancestral » et permirent à tous de s’indigner en glosant en cœur sur le respect et les conventions. Que les organisateurs ne se voilent pas la face ni ne se cachent derrière les facéties de quelques ploucs bruyants et avinés, l’impression désastreuse qui résulte de la feria 2016 tient tout autant à des détails qui leur incombent : la vente erratique des billets de novilladas où, comme dans certaines arènes du sud-est, les places les moins chères sont mystérieusement épuisées avant que d’autres ne s’en procurent quelques minutes plus tard (systématique et constaté sur la vente des trois novilladas), les clarines assurées de façon plus ou moins heureuse par trois membres déguisés de la banda bruyante, les cornes en pinceaux, les piques montées à l’envers (selon les organisateurs, pas assez d’effectif pour avoir un préposé aux piques), le trapio indécent de certains novillos et le choix douteux de laisser lidier en public un novillo aussi amoché que le fameux cinquième de la matinée… Parentis donna ce week-end une image assez déplorable de féria au rabais emportant les quelques rares moments intéressants lors des deux premières courses.

  1. Jean-Michel lafontan Répondre
    Excellent compte- rendu sur le fond et la forme . Bravo pour la relation de ce qui s'est passé dans et autour du ruedo. Pour moi qui ne vais plus aux arènes, j'ai l'impression d'avoir assisté à cette feria. Bravo !
  2. marine Répondre
    Quel article méprisant !!!! Mais pour qui vous prenez vous pour permettre de juger ainsi une équipe de bénévoles qui s'investit pour proposer 3 spectacles taurins pendant qu'une autre équipe de bénévoles en propose 3 autres? Il me semble que pour un petit village de 5000 habitants c'est quand même très bien!! Je pense qu'on peut donc donner son avis sur la qualité du spectacle sans mépriser les organisateurs ni le reste de la feria ni le reste du village. Et au passage la feria ne se passe pas que dans les arènes alors ne reprenez pas la voiture comme vous dites, avec toute votre aigreur et venez boire un Quel Quel artiste méprisant !!!! Mais pour qui vous prenez vous pour permettre de juger ainsi une équipe de bénévoles qui s'investit pour proposer 3 spectacles taurins pendant qu'une autre équipe de bénévoles en propose 3 autres. Il me semble que pour un petit village de 5000 habitants c'est quand même très bien!! Je pense qu'on peut donc donner son avis sur la qualité du spectacle sans mépriser les organisateurs ni le reste des ferias ni le reste du village. Et au passage la feria ne se passe pas que dans les arènes alors ne reprenez la voiture comme vous dites, avec toute votre aigreur et venez boire un coup et écouter de la bonne musique de ploucs déguisés et d'autres avant de repartir !artiste méprisant !!!! Mais pour qui vous prenez vous pour permettre de juger ainsi une équipe de bénévoles qui s'investit pour proposer 3 spectacles taurins pendant qu'une autre équipe de bénévoles en propose 3 autres. Il me semble que pour un petit village de 5000 habitants c'est quand même très bien!! Je pense qu'on peut donc donner son avis sur la qualité du spectacle sans mépriser les organisateurs ni le reste des ferias ni le reste du village. Et au passage la feria ne se passe pas que dans les arènes alors ne reprenez la voiture comme vous dites, avec toute votre aigreur et venez boire un Quel artiste méprisant !!!! Mais pour qui vous prenez vous pour permettre de juger ainsi une équipe de bénévoles qui s'investit pour proposer 3 spectacles taurins pendant qu'une autre équipe de bénévoles en propose 3 autres. Il me semble que pour un petit village de 5000 habitants c'est quand même très bien!! Je pense qu'on peut donc donner son avis sur la qualité du spectacle sans mépriser les organisateurs ni le reste des ferias ni le reste du village. Et au passage la feria ne se passe pas que dans les arènes alors ne reprenez la voiture comme vous dites, avec toute votre aigreur et venez boire un coup et écouter de la bonne musique de ploucs déguisés et d'autres avant de repartir !
  3. marine Répondre
    Désolée pour le bug.... j'espère que vous le message est tout de même clair car j'ai suffisamment perdu de temps pour avoir envie de recommencer.....
  4. Balthazar Répondre
    Le charbon tu le mets dans ton barbecue et le pétrole dans ta voiture pour venir jusqu'ici, alors ta vision de pseudo écolo tu peux te la garder et te l'enfouir dans le plus profond de ton rectum. Parentis est un poumon économique et social du nord des Landes et oui, nous disposons de milieux naturels uniques en France et ne soit pas méprisant puisque ta vie à toi se résume a écrire du fumier noséabond envers les bénévoles, les habitants, et toutes les personnes qui se saignent toute l'année pour s'offrir cinq jours de répis. Toi tu dois surement gaspiller les sous a papa en allant de corrida en novillada, chapeau sur la tête et cigare à la bouche mais sache une chose, Frédéric Bartholin, il n'y a pas de secret sur internet et nous, les PLOUCS AVINÉS PROLÉTAIRES, nous saurons t'accueillir à nouveau mais avec l'envie de te montrer d'un peu plus près la chaleur de nos coeurs, la rudesse de nos corps, et la noirceur de nos marais... Adishatz
  5. Frédéric Bartholin Répondre
    Merci pour vos commentaires à tous, les messages sont clairs, je crois. Merci en particulier à Balthazar dont l'imagination fertile me fait dire plein de choses que je n'ai pas dites, mais je vous épargnerai l'exégèse de mon propre texte et vous remercie pour les propositions d'animation destinées à égayer mon prochain séjour.
  6. Larrieu Répondre
    Peut-on savoir qui se cache derrière le pseudo "Balthazar" qui profère de réelles menaces à l'encontre d'un membre de Campos y Ruedos ?
  7. ANNE-MARIE Répondre
    Ouah là là ! C'est chaud bouillant ! Sus à l’ennemi ! Sus à Balthazar ! CyRiens, CyRiennes, réagissons ! Peut-être que 2 ou 3 piques lui feraient du bien au Balthazar ? En plus de quelques cours d’orthographe évidemment …
  8. José Angulo Répondre
    Il est tout de même assez étonnant de constater à quel point dans le milieu taurin (puisque c'est lui qui nous concerne) il est devenu difficile d'émettre la moindre remarque, la moindre opinion divergente ou la moindre critique sans s'exposer à la vindicte populaire comme s'il s'agissait d'un crime. Pourtant, nul ne remet en cause ici votre dévouement de bénévole, ni le coeur que vous mettez à longueur d'année à préparer les cinq jours de feria mais il est bien aussi, de temps à autre, de prendre en comptes les commentaires qui ne vous caressent pas systématiquement dans le sens du poil. Ils sont peut-être désagréables à entendre mais parfois plus sincères que beaucoup d'autres et quand on les prend en compte, ils peuvent permettre de rectifier certaines erreurs. Il parait qu'elles sont humaines, les erreurs et, qu'il est diabolique de les poursuivre. Il n'en reste pas moins vrai qu'en trois courses et pour faire vite : Los Maños 1, 2 (changé pour boiterie, ça arrive ! ), 2 bis Raso del Portillo et des cornes abîmées, 4 Corveto, 5 Lorenzo et 6 Capitán, ok ! El Añadio, 4 sur 4 ont les cornes plus ou moins abîmées. Etait-il vraiment nécessaire de présenter au public un novillo imprésentable, aux deux cornes en charpie, même si la ganadera voulait le voir lidier ? Elle pouvait le faire en privé et se rendre compte qu'en effet c'était le meilleur car une fois mort, il sera difficile d'en faire un semental. Concours, Partido de Resina, corne abîmée ; Santa Teresa, corne abimée ; Couto de Fornilhos, ok ! Monteviejo, corne abimée (changé pour boiterie, dommage ! ) ; Los Maños, intact mais cornicorto ; Vadellan, astigordo et corne abîmée ; Raso del Portillo, ok ! Ajoutons que lors de cette concours, 4 des 6 picadors ont piqué avec leur puya montée à l'envers. De même, il est parfaitement vrai que la billetterie délivrait des tickets d'entrée d'une façon quelque peu... aléatoire. Ce sont des faits et ils sont plutôt têtus. Avec Frédéric, nous nous sommes retrouvés à Parentis de manière totalement fortuite. Nous n'avons vu aucune course ensemble et nous avons peu commenté ce que nous avions vu, nous avons profité des amis et du bar de l'ADA, entre autre. Il est étonnant que nous ayons le même ressenti et pourtant, étonnamment il n'y a là rien d'étonnant ! Il est étrange que les organisateurs aient placés les clarines au milieu de la banda, à l'opposé de la présidence et qu'ils rejettent la responsabilité de certaines dérives sur les musiciens. Il est singulier de faire peser sur la dite banda la responsabilité d'une forte déception au sortir de la novillada concours alors qu'il ne faudrait pas qu'un épiphénomène intempestif "musical" vienne à cacher une forêt de dysfonctionnements qu'il serait urgent de rectifier. Il ne faudrait surtout pas se méprendre sur nos intentions, qui aime bien châtie bien, surtout lorsqu'il n'a pas été habitué à ça. Pour ma part, M. Balthazar, je suis référencé à l'ADA Parentis depuis 2003, adresse postale, téléphone et mail, vous n'aurez donc aucun mal à me retrouver... mais je ne crois pas que ce soit là le noeud du problème. Si vous voulez, on peut aussi jouer à : "jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va !jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va !jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va !jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va ! jusqu'ici, ça va !... " Je doute fort que ça apporte des solutions. J'ajoute que le fait d'être bénévole, c'est à dire "aficionado" au sens premier du terme, pour aussi louable que ce soit, ne dispense pas d'avoir de l'ambition, de la rigueur, du recul, le respect des règles et de la mémoire... Après tout, Parentis, c'est bien l'arène du Tío Pepe, un grand aficionado, non ?
  9. Xavier KLEIN Répondre
    Trois remarques sur cet article: 1°) Je trouve cet écrit un tantinet excessif et intransigeant. Excessif en ce qu'il relève un ensemble de points négatifs -dont certains mineurs et/ou contestables (clarines!!!)- sans jamais souligner les aspects positifs, notamment l'implication et l'afición des organisateurs. Intransigeant parce qu'ignorant apparemment les contraintes d'une organisation associative et, par exemple, l'impossibilité financière, technique et sanitaire de changer un (ou plusieurs) novillos qui se seraient abimés dans les corrales. Une situation qui intervient souvent avec le type de ganaderias retenues et notamment lors qu'on mélange pour une concours, des exemplaires d'élevages différents. Parentis n'a pas les moyens de Vic ou Céret. Votre propos me semblent décourageant pour des organisateurs qui font au mieux, avec enthousiasme 2°) Le «bilan des ferias toristes» commet un fâcheux impasse sur Hagetmau et un remarquable lot de Raso de Portillo lamentablement lidié d'ailleurs, comme en général la plupart des novilladas encastées. 3°) «lithurgie» ne prend pas de «h» (même si c'est mode chez les sectateurs de l'Etat Islamique).
  10. Serge Villetorte Répondre
    A l’attention de Frédéric Bartholin Peu coutumier des interventions intempestives sur les réseaux sociaux ou autres sites internet, il m’apparait aujourd’hui nécessaire en tant que Président de l’ADA Feria et donc de premier responsable de cette feria taurine si décevante de faire une légère mise au point après l’article pour le moins détestable que vous faites paraitre ici-même. En préalable à mon propos afin que tout soit bien clair, je tenais juste à vous dire que tous les membres de l’ADA sont particulièrement déçus de cette édition qui fut bien pauvre sur le plan taurin et franchement mauvaise sur le plan économique. A ce titre nous ne ferons l’économie d’aucune excuse pour ce qui nous concerne. Revenons-en à votre « chef d’œuvre » Ce qui personnellement me navre dans votre article, c’est votre ton, vos jugements péremptoires au cours desquels vous faites preuve d’une suffisance rare en affirmant un certain nombre d’éléments tout à fait discutables. Prenons l’exemple des novillos de « Los Maños » Vous les qualifiez d’ « avares de cornes et de présence en piste ». Désolé de vous contredire mais ces novillos étaient parfaitement dans le type du novillo de Santa Coloma avec des « pitones » tout à fait conformes aux «standards maison» (je vous concède cependant les pitones de celui de la concours (cornicorto et encore …) que nous avons fait venir au dernier moment (sans l’avoir vu) faute de sobreros soit déjà utilisés ou blessés ( le sobrero initial de Los Maños étant blessé et remplacé par celui initialement prévu pour la Concours ( Raso de Portillo n°2) ( voir photos des novillos sur http://www.adaparentis.com/release/#album=119 ) S’agissant de présence, là aussi votre affirmation ne repose que sur des critères subjectifs et dénués de toute analyse sérieuse. Nous venons de recevoir les poids des novillos qui sont les seuls à pouvoir être interprétés comme des « éléments scientifiques» à verser au débat. Ce samedi les poids des novillos oscillaient entre 420 et 500 kgs et le trapio des novillos était tout à fait conforme au morphotype des Santa Coloma. Comment pouvez-vous donc affirmer que ces novillos étaient aussi avares de présence en piste ???? Second exemple, vous assenez d’un ton péremptoire « un Couto de Fornilhos de discrète présentation malgré le voisinage du Santa Coloma au cartel et de ses origines La Corte ». Certes il ne s’agissait pas d’un toro « cornalon de la Corte» mais tout de même…. Si vous le souhaitez vous pouvez consulter la photo n° 319 de ce novillo sur le lien ci-après http://www.adaparentis.com/release/#album=121/photo=4116 , vous pourrez vous rendre compte de « la cara » tout à fait convenable de l’animal…je crains que vous n’ayez jeté le bouchon un peu loin…. Le meilleur étant pour la fin ou vous affirmez que lors de la tertulia les bandas auraient été « un bouc émissaire facile, tout trouvé, dont les vieux voulaient se débarrasser etc… » tout ceci pour nous dédouaner de nos responsabilités d’organisateurs. Cette analyse est un peu courte et très suffisante Monsieur Bartholin, ce n’est pas franchement le genre de la maison et vous semblez l’ignorer…..mais de grâce qui êtes-vous pour nous donner de telles injonctions ou pour nous conseiller sur quoi que ce soit ?? Nous n’avons pas besoin de vous, ni de quelconque subterfuge (en l’occurrence les musiciens) pour faire notre propre bilan et nos propres critiques. Si vous souhaitez cependant aborder ce sujet, s’agissant du comportement d’un certain nombre d’énergumènes dont certains font partie de la Banda ou d’autres sphères (attention à ne pas mettre tout le monde dans le même panier !) nous ne pouvons tolérer de tels comportements d’autant qu’ils se déroulent durant la lidia du toro et qu’à ce titre il s’agit bien que vous le vouliez ou non d’un « rite sacré » qu’il convient de respecter lorsqu’un torero se joue la vie juste en bas…. Votre infaillible sens de l’observation aurait dû remarquer l’agacement (et c’est peu dire) des gens présents sur les gradins notamment lors des coups de baguette sur la caisse claire ou lors des cris bruyants qui se sont succédés durant l’après-midi. Vous auriez pu également noter qu’à cause de ces comportements, au moment de la mise à mort, l’un des novillos s’est détourné du torero ou qu’un autre s’est retourné vers ce gradin après sa mise en suerte à la pique (pour rappel il avait été demandé de faire silence au moment du tercio de varas, le minimum requis nous semble t’il lors d’une novillada concours). Depuis ce dimanche, nous sommes interpellés quotidiennement pour mettre fin à de tels agissements, nous n’avons donc nul besoin de nous « voiler la face » …. Dernier point de votre « littérature abondante » la liste des « détails » qui nous incombent avec cette « vente erratique des billets» destinée bien sûr à sous-entendre sans l’écrire que nous « grugerions volontairement le cochon de payant » et où nous constatons que l’achat de places en derniers rangs à l’ombre devient subitement durant la novillada des 3 ou 4° rang pour le prix d’un 13° !!! Nous pouvons commettre et nous commettons des erreurs mais de là à nous associer à des pratiques de voleurs, c’est franchement déplacé Monsieur Bartholin !! Pour ce qui est des clarines « déguisées» qui assurent depuis bien longtemps cette fonction au sein de la banda (et sur lesquels nous n’avons absolument rien à dire), avec ce couac retentissant lors du dernier toro (habitude prise depuis plus de 10 ans), nous ne voyons pas de problème majeur…. Le bouquet final ce sont les cornes en pinceaux (constat réel que nous partageons avec vous pour le lot del Añadio) mais beaucoup plus discutable pour les autres ( voir les photos n° 299, 304, 319, 353 et 329 sur le lien http://www.adaparentis.com/release/#album=121 Nous ne voyons qu’une seule solution, c’est de faire venir un camion entier de sobreros… Désolé….. nous n’en n’avons pas les moyens !!! Plus sérieusement, vous savez très bien qu’à Parentis on ne touche pas aux cornes des toros. Quand il y a un souci, on a fait le choix depuis bien longtemps de l’annoncer au public en toute transparence (ce qui fut d’ailleurs fait Dimanche matin). S’agissant des piques montées à l’envers, votre remarque est pertinente et bien réelle. J’ai moi-même indiqué lors de la tertulia (à laquelle vous auriez pu participer pour défendre votre point de vue) que nous allions rectifier le tir à ce sujet, mais je crains que cela ne soit guère suffisant au regard de la manière dont les piques sont portées…. Quant au choix douteux de lidier le 5° novillo, je vous rappelle que c’est à la demande de la ganadera que ce novillo est sorti en piste et que ceci s’est déroulé en privé à l’issue de la novillada…. que vous auriez pu quitter si cela ne vous plaisait pas, nous l’avions annoncé au micro… Dernier point auquel vous faites référence, la feria au rabais . Celle-ci va nous couter plus de 20 000 euros de déficit en 2016…. Vous comprendrez bien que vos propos, gesticulations et états d’âme sont pour nous des considérations que nous respectons mais secondaires. Ce qui ne l’est pas en revanche c’est que des gens de bonne foi puissent lire vos écrits sans avoir la totalité des éléments pour comprendre. Serge Villetorte Président de l’ADA FERIA
  11. DUBOSCQ Répondre
    Je ne connais pas M. BARTHOLIN et n'ai aucune envie de le connaître. Son rôle est-il de défendre la corrida ou de descendre les petites arènes qui se démènent, avec peu de moyens, pour maintenir cette tradition? Dans son commentaire, je retiens une chose : il affirme qu'en raison de "la vente erratique (voir définition sur le dictionnaire) des billets, les places les moins chères disparaissent mystérieusement pour réapparaître plus plus tard et ceci de façon systématique, comme dans certaines arènes du Sud-Est". Pour participer à la billetterie depuis cinquante ans, je dis bien cinquante ans, je puis affirmer clairement que jamais, au grand jamais, ni l'ADA ni les organisateurs antérieurs n'ont donné de directives en ce sens. Il a pu peut-être se produire quelques rares erreurs (qui est infaillible?) dues à la bousculade des ventes de dernière heure ou à l'inexpérience d'un vendeur, mais jamais d'une volonté affirmée. Ces affirmations mensongères, proches de la diffamation, n'honorent pas son auteur.
  12. alain Lagorce Répondre
    Youpi ! la Bronca est ressuscitée ! Et tout ça grassaki ? à Frédo !!! Puntilla.
  13. Jean-Michel lafontan Répondre
    Je suis tout disposé à croire en la bonne foi des organisateurs mais l' histoire des billets les moins chers plus disponibles aux guichets et le vide sur les gradins concernés , je l'ai moi-même vérifié à de nombreuses reprises , notamment à Hagetmau . Il est surprenant d'observer la violence de réactions à cet article. Il me semble tout à fait légitime d'émettre des critiques sur une Feria , quelle qu'elle soit (il est vrai que les grandes prêtent plus le flanc aux remarques ) mais les "petites" ne sont pas , par définition, intouchables et parées de toutes les vertus.
  14. Anne-Marie Répondre
    Quelles que soient les arènes, grandes, et surtout petites, il faut se montrer, il faut surtout montrer sa Rolex au bistrot du patelin. Se montrer à la réception des matadores. On y est, on en fait partie. Les ganaderos du business aussi. Il ne faut pas le nier, c'est comme ça. mais certains font effectivement du bon travail. Mais peu. Dans le sud est, bref, je ne dis rien... mais j'me comprends ! Du coup, je vous laisse, je pars à Nîmes ! C'est trop drôle ! Et même que j'irai faire un tour vers Saint-Gilles ! Hi hi hi ! Quoiqu'il en soit, CyR a mon soutien indéfectible ! Je vous salue, tous bien bas, mais surtout Marie, car nousl sommes le 15 août, et que c'est ma fête !

Laisser un commentaire

*

captcha *