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Sophie Calle, Marseille

Marseille vient d’offrir une rétrospective du travail de Sophie Calle en cinq expositions disséminées dans la ville. L’occasion de découvrir ou redécouvrir le travail de celle que Télérama définit comme une exhibitionniste, provocatrice et impudique artiste plasticienne, qui consacre sa vie à la mettre en scène.
Dans la multitude des objets et oeuvres exposés on aura pu croiser José Tomás, Jean Lafont, Manolo Montoliou et de multiples évocations de la Camargue dont Calle est une habituée.
C’est au musée Grobet-Labadié que trônait sur une commode la photographie qui illustre ce post.
La note de présentation indique : Moïse, à la suite d’inondations en Camargue, avait perdu sa mère et avait été sauvé et nourri par les hommes. Il avait gardé un caractère sauvage, mais trace de son enfance, il lui arrivait de mugir devant ma fenêtre, qui donnait directement sur son pré, pour quémander des friandises. Alors je me déshabillais, je coinçais un quignon de pain sous mon aisselle et Moïse léchait mes seins.

Il est trop tard pour aller visiter ces expositions mais ceux qui voudraient en savoir plus sur Sophie Calle peuvent consulter ses livres édités majoritairement chez Acte Sud ou aux éditions Xavier Barral pour ce que j’en sais.

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