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¡Ya era hora !

Ce soir d’octobre où nous avions rendez-vous avec Joaquín Vidal au siège du País nous avions dû attendre avant de le rencontrer qu’il ait bouclé la chronique de la course de l’après-midi. C’était une corrida de Victorino Martín. Vidal avait titré : »¡Ya era hora, Victorino! »
Il était temps. Il était temps pour le sorcier de sortir enfin un lot digne de sa réputation après plusieurs années de disette.

Dimanche soir à Céret un chroniqueur aurait pu titrer qu’il était temps, qu’il était enfin temps que sorte cette course âpre de Saltillo, qu’il était temps de voir une paire de banderilles incroyable d’engagement face à un tel manso, le sixième.
Il était temps de voir des bêtes sauvages, bouches fermées, dévorées par la caste, bonne ou mauvaise. Il était temps de ne pas voir le temps s’écouler. Il était temps que nous ne regardions plus les cornes avec un étonnement dépité comme pour cet indigne sobrero de Penajara dont l’époussetage d’un burladero (sic) n’excusera rien. Il était temps de ne pas s’arracher les cheveux à la vue d’un Fraile asardinado, comme jamais vu à Céret depuis plus de trente ans et se dire qu’il est plus que temps que l’adac mette Carreño à l’heure.
La corrida de Saltillo, correosa, sauvage, dure, épique est le genre de course qui justifie les kilomètres avalés, le temps de l’ennui aussi et les rendez-vous manqués.
Il ne faudrait pas qu’elle soit l’arbre qui cache la forêt.
Les filles du samedi, que tout le monde regardait plus ou moins du coin de l’œil, n’étaient pas là dimanche. Dommage pour elles.

  1. hoteman jean philippe Répondre
    il est temps de mettre Carreno à l'heure. Ce que je me suis permis de dire au president de l'ADAC a la tertulia de samedi soir.

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