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La nuance a des lenteurs

Changement d’état qui consiste en un passage à un degré supérieur. C’est une définition du mot progrès extraite du dictionnaire Le Robert. Pour les Immortels de l’Académie, la locution remonterait au XVI° siècle, la suite est là : « Emprunté du latin progressus, marche en avant, avancée, dérivé de progredi, aller en avant, s’avancer , lui-même composé à partir de pro, en avant, devant , et gradi, marcher, s’avancer .

Ces derniers mois, la notion de progrès — pour l’Humanité s’entend — a drapé sa vertu dans des voilures floquées de deux lettres écrites en majuscules : A I. A.I, c’est l’intelligence artificielle, le passage assuré à un « degré supérieur » de la civilisation, une « marche en avant » irrémédiable pour notre espèce, la dernière du genre humain faut-il le rappeler. Après Sapiens, plus rien et c’est pas rien quand on y pense. Pour se rendre compte de la puissance de ce progrès révolutionnaire qui va nous faire courir aussi vite qu’un trois-quart aile sud-africain le long de la ligne de touche et alors même que nous étions un certain nombre d’êtres lucides à considérer Greta Thunberg et Hugo Clément comme le climax du progrès contemporain, il suffit de tester une application dénommée Chatgpt. Gageons que pour pondre un nom aussi dégueulasse il doit sortir de la merde par la bouche de ces créatures du monde de la Communication ; écouter la diarrhée quotidienne qui sert de pensée à notre classe politique permet de s’en persuader sans avoir besoin de faire un sondage auprès de soi-même. Bref, le nom est aussi dégueulasse que ceux donnés aux nouveaux stades mais le principe est assez simple. Faut nourrir la bête et lui proposer des occurrences, des mots, lui balancer de quoi bouffer comme avec les tigres au zoo et après tu attends. C’est immanquable, ça marche à tous les coups. Après, A.I salit la page blanche sous tes yeux, lettre par lettre, mot après mot, elle te propose même un plan, une organisation, un monde propre et rangé pour faire court. Tu lis. Tu retrouves tes mots, tes propositions, tu te dis que c’est épatant tout ça, que le progrès va sauver Sapiens. Avec tes mots, tu retrouves l’espoir, tu noies ton regard dans un parfait ciel bleu, tu voudrais revoir de vieux amis, te rappeler qu’on jouait au stade Chaban-Delmas autrefois, tu te dis que la pluie est vivifiante, que la bonté l’emportera toujours sur le mal et pas seulement dans les films de Noël que tu commences à dévorer. La vie est belle, c’est aussi simple que ça. Et puis tu relis pour pas te pincer, pour y croire pour de bon. Tu penses à part toi que la nuance a des lenteurs. Tu te rassures : à la troisième lecture, ça ira mieux c’est sûr. C’est faux. C’est pire. C’est de pire en pire. C’est aussi mauvais que le nom que porte l’application et c’est digne de sortir de la bouche d’un politique ou d’un chargé de communication ce qui est la même chose. Quand Gutenberg a inventé l’imprimerie, l’espèce humaine pouvait fonder l’espoir que tout le monde accède, un jour, à la lecture des livres. C’était la promesse d’un monde éclairé dans lequel chacun pourrait construire son libre-arbitre, son chemin de vie et de pensée — échec total on en convient. Avec l’apparition de l’A.I, l’espèce humaine peut enfin entrevoir un monde dans lequel plus personne n’écrit : ni de livre ni d’article ni de poème. Un monde parfait avec une introduction, trois parties et une conclusion. Un monde propre et bien rangé dans lequel plus personne ne crie.

 

Le texte qui suit a été produit par Chatgpt.openai. Pour le nourrir, nous lui avons proposé les mots suivants afin qu’il élabore un article : S.C, Madrid, Afeitado, taureaux, corrida, A. V, polémique. Les lecteurs remarqueront que nous avons tenu à rendre hommage aux deux Français qui représentent le mieux la tauromachie : le patron de Nîmes (et de Madrid aussi) et celui de la S.D.N de la corrida en France.

 

Introduction

La corrida, une tradition espagnole profondément enracinée, est depuis longtemps le sujet de débats passionnés à travers le monde. Une polémique récente a secoué la scène taurine à Madrid, impliquant deux personnalités bien connues de l’arène, S. C  et A. V . Au centre de cette controverse se trouve la question de l’afeitado, une pratique controversée liée à la corrida. Cet article examine les détails de cette polémique et explore les positions de ces deux figures clés de la tauromachie.

Le Contexte de la Polémique

La tauromachie est une tradition espagnole vieille de plusieurs siècles, mais elle est également devenue un sujet de controverse en raison de la violence envers les animaux qu’elle implique. L’un des aspects les plus controversés de la corrida est l’afeitado, une technique utilisée pour enlever les cornes tranchantes des taureaux. Cette pratique vise à atténuer le danger potentiel que représente le taureau pour les toreros, mais elle est sévèrement critiquée par les défenseurs des droits des animaux.

La polémique a été ravivée lorsque S. C, célèbre entrepreneur taurin et gestionnaire de nombreuses arènes de corrida, a annoncé son intention d’interdire l’afeitado des taureaux dans les arènes de Madrid. Cette décision a suscité des réactions passionnées de part et d’autre du débat sur la tauromachie.

Les Positions de S. C et A. V

S. C, en annonçant son intention d’interdire l’afeitado des taureaux, a fait valoir que cette pratique, en plus d’être controversée, nuisait à l’intégrité de la corrida. Il a déclaré que l’objectif devait être de présenter une tauromachie authentique, respectant la dignité des animaux et offrant une expérience sincère aux spectateurs. Selon lui, il est temps d’adopter des pratiques plus éthiques pour l’avenir de la tauromachie.

D’un autre côté, A. V, président de la S.D.N de la corrida en France (NDLR), s’oppose vigoureusement à l’interdiction de l’afeitado. Il soutient que l’afeitado est une mesure essentielle pour garantir la sécurité des toreros et que l’interdire affaiblirait la tradition de la corrida. V. considère cette décision comme une tentative de dénaturer la tauromachie et de céder aux pressions des groupes de défense des animaux.

La Réaction du Public

La polémique a déclenché un débat passionné sur les réseaux sociaux et dans les médias espagnols. De nombreux partisans de la corrida considèrent la décision de S. C comme un pas dans la mauvaise direction, remettant en question l’avenir de cette tradition. D’un autre côté, les défenseurs des droits des animaux applaudissent cette initiative en espérant que d’autres arènes de corrida suivront cet exemple.

Conclusion

La polémique entourant l’interdiction de l’afeitado des taureaux à Madrid illustre le dilemme profondément enraciné entre la préservation d’une tradition culturelle et la protection des animaux. La décision de S. C de prendre position sur cette question a suscité un débat animé, mettant en lumière les divisions au sein de la communauté taurine et de la société espagnole. Alors que le débat se poursuit, il est clair que la question de l’afeitado et de son avenir dans la tauromachie ne sera pas résolue de sitôt.

  1. Philippe Pereira Répondre
    Si je devais me servir d’un logiciel pour écrire, j’investirais pour ma part dans le Laurent Larrieu 3.0… Magnifique texte.

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