Orthez, c’est fini… Nous venons de l’apprendre. À l’occasion d’un changement de municipalité, la C.T.E.M. a été débarquée dans sa totalité et la gestion directe probablement abandonnée.
L’aventure s’arrête ici… car c’en fut une d’aventure que de donner les clefs à des aficionados pour les laisser libres d’aller à contre-courant défricher ou redécouvrir des territoires ignorés par le ronronnement du politiquement correct.
Ce coup d’arrêt souligne un peu plus encore le mérite de ceux, ailleurs, qui depuis des décennies maintiennent le cap et continuent d’oser, continuent à rêver et à concrétiser… On pense bien sûr à Vic, Céret, mais aussi à Saint-Martin-de-Crau et Parentis…
Orthez tourne la page et va désormais se laisser guider, sans doute, par la gestion pépère, moelleuse et convenue d’un prestataire de service. Vous allez me dire que je préjuge. Ben ouais, je préjuge… mais c’est humain. Encore que c’est pas certain, car comme l’a écrit le docteur Destouches : « L’Homme il est humain à peu près autant que la poule vole. Quand elle prend un coup dur dans le pot, quand une auto la fait valser, elle s’enlève bien jusqu’au toit, mais elle repique tout de suite dans la bourbe, rebecqueter la fiente. C’est sa nature, son ambition. »