La photographie est un puits sans fond. On a beau découvrir de nouveaux regards, les classiques et les grands anciens reviennent souvent à la charge avec des choses moins connues, parfois surprenantes, déroutantes même, et, cette fois-ci, époustouflantes.
Dans le cadre du festival Photo España, qui a lieu à Madrid du 4 juin au 27 juillet 2014, et dans la foule d’expositions programmées, il ne faudra pas manquer de se rendre à celle intitulée « Tan lejos, tan cerca. Documentalismo fotográfico en los años 70 » qui offrira aux passionnés l’occasion de redécouvrir des œuvres en noir et blanc de grands maîtres de la photographie espagnole (et mondiale) de la seconde moitié du XXe siècle : Anna Turbau, Cristina García Rodero, Fernando Herráez, Koldo Chamorro, Ramón Zabalza.
Il convient d’ajouter à cette liste déjà remarquable le nom d’un photographe trop méconnu ici, un véritable monstre de l’art photographique, connu surtout pour ses œuvres en couleur, dont certaines consacrées à la tauromachie furent réunies dans le fantastique Lances de aldea : Cristóbal Hara.
Campos y Ruedos reviendra sur son travail dans les mois à venir.