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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XXIII)

JA-fpalhaPour en revenir aux Palha de Fernando, si la généalogie de sa ganadería ne doit pas être minorée, car elle offre de riches enseignements sur le but qu’il semblait s’être donné et sur un pan de l’histoire ganadera du Portugal — une histoire underground —, il n’en demeure pas moins que l’entreprise de vérification des informations s’apparente plus à de l’équilibrisme qu’à une démarche scientifique en bonne et due forme.

La taille modeste de l’élevage, l’inscription dans une association mineure de ganaderos (G.L.U.), l’ombre faite par les autres Palha et la discrétion de l’éleveur sont autant de facteurs qui expliquent les difficultés rencontrées pour remonter le fil d’une aventure dont l’aube correspond au crépuscule d’un temps, d’une époque, celle des Palha Blanco, ceux de José Pereira Palha Blanco.

Car si Navalón n’a pas tort au sujet de Quinta da Foz, il n’a pas complètement raison non plus. Résumer cinquante ans d’une vie ganadera à la seule recherche de pelages exotiques est aussi réducteur que de faire de ces toros des Veragua sans sucre ajouté. Pour le peu qu’il s’en livre, Fernando Palha donne le sentiment qu’un facteur bien plus essentiel a dicté ses choix, ses goûts, sa démarche, son ambition : le sens de l’héritage familial, la gloire des Palha et plus particulièrement celle des Palha Blanco. Cela peut paraître dérisoire en ce début de XXIe siècle où ne compte plus que l’absorption gloutonne de l’instant, mais c’est là qu’il faut chercher le pourquoi du comment, c’est avec cette idée force en tête qu’il faut comprendre les multiples croisements, apports de sementales et achats de vaches faits par Fernando Pereira Palha, arrière-petit-fils de José Pereira Palha Blanco.

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