logo

Clivages et conneries ambiantes

Mardi 22 juillet, les deux journaux régionaux de Valence, que sont le Levante (tendance gauche) et Las Provincias (tendance droite), relaient l’information selon laquelle la députée Esther López, du groupe Esquerra unida (équivalent du parti communiste), exige l’interdiction des festivités de bous al carrer, et soumettra cette demande aux Corts (l’assemblée élue de la communauté de Valence).

En Espagne, les toros sont politiques. À gauche, on veut les interdire, et lorsqu’on les aime l’on est irrémédiablement classé à droite. C’est terrible mais c’est comme ça. Cette fois-ci, Mme López n’utilise pas la vieille rancœur d’un passé peu glorieux pour réclamer l’interdiction des toros ; elle se base sur le nombre de morts et de blessés que génèrent ces spectacles — elle prétexte ce qu’elle veut, après tout.

Je n’insisterai pas non plus sur la valeur historique, culturelle, traditionnelle, sociale, sociologique, idiosyncrasique (peut rapporter gros au scrabble), économique, touristique de ce genre de festivités. Je vais juste vous laisser une petite série de montages photographiques que j’ai réalisée il y a quelque temps et dont je ne savais trop quoi faire. Mme López m’a donné un prétexte parfait pour la sortir de mon débarras numérique. Vous jugerez par vous-mêmes : avec ou sans.

  1. CADILHON Alain Répondre
    Une suggestion : inonder de mails cette Mme López pour lui demander d'exiger l'interdiction de la circulation des véhicules sur les routes, vu le nombre de morts...! (il faudrait connaitre ses coordonnées)

Laisser un commentaire

*

captcha *