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Injuste FSTF

FSTFLe titre choisi peut paraître mal courtois à l’égard de cette vieille endormie qu’est la Fédération des sociétés taurines de France. Chaque temporada qui s’achève lui offre l’occasion de faire parler d’elle par l’entremise de son congrès qui, cette année, avait lieu à Alès, dans le Gard. Comme l’ancien président de l’institution (Roger Merlin) a eu la délicatesse de nous compter dans sa mailing list pour nous envoyer le compte rendu de ce congrès, nous avons, en retour, fait l’effort de lire ledit papier de la première à la dernière ligne. Passés les habituels souvenirs de la saison, ainsi que les quelques mots consacrés à une table ronde tenue lors de ce congrès autour du thème des enfants et de la corrida — étrange comme certains sujets titillent à la fois la FSTF, l’UVTF (oui ça existe encore) et l’ONCT (oui, Cochise de Vieux-Boucau en est toujours le grand chef suprêmus) —, on se rend directement aux prix et récompenses comme il était de bon ton de les décerner autrefois à la fin de l’année scolaire, accompagnés souvent de quelques bonnets d’ânes. L’école, décidément, inspire nos « représentants » de l’Afición.

Lisons ensemble : « Lors de l’assemblée générale, les représentants des aficionados ont pris les décisions suivantes : — Honorer les médias taurins qui se distinguent par leur qualité. La médaille d’honneur de l’Afición va à la revue Toros. Des mentions sont décernées à la revue Toromag, au site Torofiesta, à l’hebdomadaire Semana grande et à la revue Terres taurines. »

Tout d’abord, il saute aux yeux que la FSTF a été à deux doigts de commettre « The Bévue of The Year » : la revue Terres taurines arrive en dernier dans l’énumération et semble avoir été oubliée dans un premier temps. Rajoutée au dernier moment — ça se sent —, l’ego du président-photographe-écrivain-peintre-juriste-boxeur-surfeur-ébéniste-électricien-maçon-éditeur-imprimeur-médecin-présentateur radio-pilote de Formule 1 & parapentiste de l’extrême est ainsi préservé. Ouf !

En revanche, l’ego de certains autres va en prendre pour son grade — ils apprécieront. Effectivement, puisque c’est le critère de qualité qui a été retenu par les autoproclamés « représentants de l’Afición » (voilà un titre très convoité) pour honorer et mettre en avant certains médias taurins, on imagine que les sites Corrida France, Toro bravo, Corrida sí, Signes du toro et Querencias apprécieront le palmarès. Que dire également de la revue Planète corrida ?…

Comme quoi, même la copie de Mundotoro, même la mauvaise traduction en français de conneries écrites sur certaines ganaderías ne sont pas accessibles au premier venu. Nous avons donc une pensée pour tous les oubliés de cette cérémonie, mais peut-être que les Paul-Ricard sauront voir en vous ce que la FSTF a nié. Wait and see.

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