Certes, vu de France, peu nous chaut les histoires valenciennes, mais ce bonhomme, don Fernando Cuadri, fait du bien non seulement à l’afición mais également à une certaine idée que l’on peut se faire de la politesse, du savoir-vivre et du respect des engagements, fussent-ils — comme c’est parfois ou souvent le cas dans le milieu taurin — seulement fondés sur la parole des deux parties.
À l’écoute de l’entretien qu’il a accordé à l’émission radiophonique El Albero, Fernando Cuadri n’enverra pas de corrida, en juillet, à Valence, pas plus qu’il ne s’entendra avec la même empresa — FIT via Casas — pour El Pilar de Saragosse, en octobre. À notre connaissance, l’empresa en question n’a pas encore communiqué sur le sujet, et peut-être est-il hasardeux d’écrire ces lignes à l’aune de la seule version du ganadero de « Comeuñas », mais, et comme c’est étrange tout de même, nous aurions de toute façon tendance à croire plus facilement la version de Fernando Cuadri plutôt que d’avaler celle qu’en donnera le sieur Casas, s’il en donne une un jour.
A priori, ce qui est certain dans le cas des Cuadri de Valence, c’est que ce n’est pas Mor(gue)ante de la Puebla qui a fait pression pour faire sauter la course, trop occupé qu’il est à essayer de faire exiler Canorea de Séville, et bien en peine de savoir qu’un élevage nommé Cuadri existe sur la planète des toros. Après l’affligeante affaire de Séville, la FIT est en train de confirmer — nous espérons nous tromper à l’avenir — tout le mal qu’elle va pouvoir faire à la Fiesta dans les années à venir.
À lire : « No lidiaremos en Julio ni en Zaragoza », entretien de Fernando Cuadri accordé à l’émission radiophonique El Albero.
