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Variedad de encastes mon cul

arenes nimesCela fait bien longtemps que personne dans l’équipe de Campos y Ruedos ne s’intéresse aux corridas nîmoises, et ce malgré le fait qu’un de nous vive à quelques centaines de mètres de l’amphithéâtre romain.

Il ne faut voir dans ce manque d’intérêt aucun snobisme, mais bien plus sûrement du mépris pour les carteles proposés par la Simon Casas Production. Justement, le grand gourou démissionnaire de la FIT a rendu publiques hier les affiches de la féria de Pentecôte 2015 ; et, au détour de phrases bouées de sauvetage que ne renieraient pas certains de nos politiques, l’on apprend que « hay además variedad de encastes ».

Trente-quatre toros et novillos seront combattus à pied durant ce cycle : 7 Garcigrande, 6 Parladé (novillos), 7 Núñez del Cuvillo, 1 Juan Pedro Domecq, 1 Victoriano del Río, 6 Victorino Martín et 6 El Torero. Sur ces 34 toros et novillos, 28 relèvent de l’encaste Domecq et 6 de l’encaste Santa Coloma/Albaserrada. En somme, pour Casas, 82,4 % de Domecq et 17,6 % d’Albaserrada se traduit par « variedad de encastes ». Les esprits chafouins ergoteront que Núñez del Cuvillo est un mélange Domecq/Núñez ; peu nous chaut… Qu’ils ergotent.

Au regard de ces carteles nîmois — dont la nouveauté réside dans le retour d’El Fandi ! — et des déclarations tape à l’œil du directeur des arènes de Nîmes, au regard aussi de la programmation calamiteuse que le même propose pour la San Jorge de Saragosse, il n’y a qu’un pas pour se mettre à croire que la maison Casas va très mal.

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