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Même à Séville

fraysse sévilleLe street art est par principe un art de l’éphémère. Les collages napolitains d’Ernest Pignon Ernest ont sans doute été emportés par la pluie, les intempéries et le temps qui passe, depuis bien longtemps.

À Nîmes, un collage en hommage à Lou Reed offert par un inconnu à un mur aveugle, quelques semaines après sa disparition, fut très rapidement karchérisé par les services municipaux… À peine le temps d’en faire une photographie. On a les goûts et la culture qu’on peut.

À New York, au contraire, les habitants font des pieds, des mains et des protections de verre pour protéger les graffitis de Banksy. Il y en a même qui arrachent des morceaux de mur pour les coller, sans doute, sur d’autres murs.  C’est New York.

À Séville, il y a des antitaurins. Oui, à Séville aussi ; et ils sont visiblement aussi cons qu’ici… voire même un peu plus. Il y a des jours où l’on se dit qu’on est content de ne pas être un antitaurin. On s’en trouverait même plus intelligent… sensible…

La photographie, prise à Séville, est de Laurent Larrieu, le graffiti de Sylvain Fraysse.

  1. Gilles ROUSSEL Répondre
    Oui. Je me sens finalement plus intelligent et sensible en refusant d'habiller mon chien et de lui accorder le droit de vote.

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