Le débarquement d’un lot de toros de combat est un exercice qui nécessite trois éléments essentiels : de la voix, de la technique et… de l’eau. À ce jeu — mais ce n’est un jeu ni pour les organisateurs, ni pour l’éleveur, ni pour les gardiens des corrals — la maîtrise affichée par l’équipe des corrals de Dax (David Roca en tête) — où sont débarqués depuis quelques années les toros et novillos de la Journée Taurine d’Orthez — est remarquable et relève purement et simplement de la lidia. La voix interpelle l’animal hors de lui et stressé au plus haut point au sortir du couloir, puis, l’attention fixée, le jet d’eau devient le leurre transparent d’une passe qui n’en porte pas le nom mais qui en recèle le caractère et l’âme. Et une passe, dans l’arène ou dans les corrals, doit savoir donner la sortie au toro. C’est primordial.
– « Ne laisse pas ton jet couler le long du mur sinon le toro va remater. Guide-le vers ici, ça lui donne une sortie et ça l’écarte des autres déjà débarqués».
Les toros se battent. Un peu. Puis se calment et se laissent arroser. Jamais dans les yeux. C’est une lidia de l’apaisement.
Retrouvez, sous la rubrique « Galeries », quelques photographies prises lors du débarquement des toros et novillos de Valdellán qui seront combattus lors de la Journée Taurine d’Orthez du dimanche 26 juillet 2015.
