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L’ami, du petit, des jeunes et l’ami Roca Rey

Hagetmau, 02 août 2015 — Six novillos de Escolar Gil (Albaserrada) pour Louis Husson, Andres Roca Rey et Alvaro García.


hagetmauL’ami : quand, passé Roncevaux, après avoir laissé une fortune en petit déjeuner sur la plaza del Castillo de Pamplona complètement vide début août, écrit un compte-rendu devant un McFlurry Oreo et éclusé tous les podcasts de la radio nationale en voiture, vibre le portable et que « oui » s’inscrit sur son écran, je n’étais pas mécontent de voir ces quelques jours d’introspection taurine et vagabonde prendre fin. L’ami Florent Moreau était bel et bien à Hagetmau ce 2 août et s’offrait des demis-pêche à la buvette. Mignon, touchant, beau comme un enfant et d’agréable compagnie sur les gradins pour demander des indultos.

Du petit : du petit bétail venu du Tiétar, les novillos de Jose Escolar présentaient un trapio discret (cela est un euphémisme), des cornes douteuses car fragiles voire carrées dans le cas du 4eme, bravito et noble pour qui le respectable (et le petit-fils du ganadero) demanda une vuelta al ruedo que la présidente refusa d’accorder à juste titre à mon humble avis. La ganaderia me semble perdre peu à peu une bonne partie de son crédit.

Des jeunes : … qui n’avancent pas la jambe et pas trop la muleta, même lorsque le novillo tarde à charger, présente quelques difficultés et exigeait que se posât la question de la domination, de ces terrains à envahir et moins celle du tourniquet à enclencher en pivotant sur la jambe certes contraire mais pas très contrariante puisque très en arrière. Mention particulière à Alvaro Garcia qui au 6ème nous poussa à la réaction : « Croise-toi ou tue-le ! »

Et l’ami Roca Rey : que je n’avais jamais vu et qu’il était temps de découvrir, ne serait-ce que pour pouvoir en parler à mon ami Pedro de Lima avant son alternative de septembre à Nîmes. Les toros ne lui donnèrent guère l’occasion de prouver son courage sec. Les commentaires des mois précédents indiquent qu’il n’a plus rien à prouver à ce niveau-là et qu’il est attendu à l’échelon supérieur. Il n’y eut donc de preuve de rien : peu de croisement, pas mal de parallélisme, un peu de longueur, du métier et beaucoup de bienveillance à son égard. Son alternative arriverait donc au bon moment et la rumeur enfle qu’y seraient multipliés les pains et que son cartel irait croissant.

  1. anne marie Répondre
    J'apprécie beaucoup Joaquin Galdos. Il a réalisé de belles prestations. Je vais le revoir à Nîmes avec grand plaisir.
  2. Anne-Marie Répondre
    Euh.... à Saint-Gilles, pas à Nîmes !

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