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La nuit, le jour et toutes les autres nuits

nimes

Nos lecteurs le savent. Nous n’aimons pas donner d’inutiles échos aux illuminés prohibitionnistes.
C’est donc assez exceptionnellement que nous relayons cette correspondance qui nous a été adressée par un de nos lecteurs, parent d’élève de l’école Prosper Mérimée (ça ne s’invente pas) à Nîmes…
Le problème ici n’est pas tant le comportement ou les agissements des zantis mais plutôt celui d’un petit fonctionnaire que l’on image bien zélé.

Le lecteur nous explique :

Par l’intermédiaire de deux des principaux journaux nîmois (Midi Libre du 23/09/15 et La Gazette de Nîmes du 24/09/15), l’Alliance Anti Corrida est parvenue à médiatiser une de ses actions. Par la voix de sa présidente, cette association a sollicité de la Direction des Services Départementaux de l’Education Nationale du Gard la suppression d’une fresque située en bas d’immeuble au sein de l’école primaire Prosper Mérimée à Nîmes, fresque qui représente les arènes de Nîmes avec un torero et un toro. Il est à noter que cette peinture a été réalisée au plus tard en 2007 par des élèves, et faisait alors partie d’un projet d’école. L’existence de cette fresque  a été signalée par une lettre anonyme, ce qui n’est pas sans rappeler les heures les plus sombres de notre histoire.

boudaA la suite de cette médiatisation, il apparaît que la Direction des Services Départementaux de l’Education Nationale du Gard a demandé au chef d’établissement de cette école de faire disparaître « en toute discrétion » toro et torero de cette fresque. Les protestations des enseignants, dont certains ont participé à l’époque à la réalisation de ces peintures avec leurs élèves de CP, n’y ont rien fait. Il s’agit selon la Direction des Services Départementaux de l’Education Nationale du Gard de ne pas alimenter la polémique et de se faire discret. C’est un peu comme si l’état français avait censuré Charlie Hebdo au moment de la publication des caricatures du prophète afin de ne pas faire de vagues.

Le toro et le torero ont donc disparu de cette fresque.

Les cons ça ose tout…

PS – J’ai piqué le titre de ce post, et la conclusion of course, à Michel Audiard. Il me pardonnera… Enfin j’espère… inoubliable roman…

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