À dix-sept heures trente, tout doit être prêt. À dix-sept heures trente, les deux petits vieux en chaise roulante sont garés près de la sortie des arènes, juste à l’endroit où s’arrête l’arrastre — le toro à leurs pieds, ou à leurs roulettes, ça dépend comment on le voit. À la fin du deuxième toro, ils disparaissent. J’imagine qu’on les emmène au bar jouer aux cartes, ou à la maison pour se reposer et prendre un verr

Originale — quoique trop peu médiatisée — initiative de la petite commune landaise de Mugron d’avoir organisé, hier, samedi 27 septembre 2014, un Fashion Day avec pour podium le ruedo ensolleillé et cerné de rouge des arènes du cru. Les créateurs ont pu dévoiler leur génie au grand jour, et, dans cette compétition qui n’en avait pas le nom, reconnaissons que la griffe du brun ténébreux ‘Morincomio’ d’Orthez a réuni l

Il portait le polo de la commission taurine. Il m’a salué et m’a demandé ce que j’allais faire de mes photos, et puis, sans attendre ma réponse, il m’a dit que ce serait mieux de ne pas les diffuser. J’ai répondu que je ne faisais pas ces photos pour les regarder tout seul, le soir, sur l’écran de mon ordinateur. Il a insisté et m’a dit que ce n’était pas une bonne idée de les montrer. Manifestement, ça l’embête de m

Petit mot adressé à tous les abonnés des Analectes de Campos y Ruedos. Il semblerait que le dernier numéro des Analectes soit arrivé dans vos boîtes électroniques en spam, ce qui pourrait expliquer que certains d’entre vous n’aient pas eu accès à ce numéro. Nous allons évidemment essayer de corriger ce désagrément pour le prochain numéro. Pour ceux qui ne seraient pas encore abonnés aux Analectes, une seu

C’était un bonhomme sympathique et joufflu, simple et sans chichi. Il ne forçait pas la posture pour vous raconter que son élevage était le plus ancien d’Espagne ; il aimait montrer les croix qui parsèment le Raso de Portillo et partager un bon vin dans la pièce sombre gardée par la tête d’un veau à… deux têtes. Iñigo Gamazo est décédé. Il élevait les Raso de Portillo. R.I.P.