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  • JA-toros

    Né dans les années 1960 dans une région étrangère traversée par un ruisseau nommé Manol — pour ceux qui connaissent… —, son nom aurait pu faire de lui un torero reconnu, mais il était trop grand.

    Chaque année, José Angulo offre à ses amis des cerises de chez lui.

    Depuis peu, José Angulo est devenu un homme moderne en découvrant le smartphone, mais n’a malheureusement toujours pas réussi à joindre Thomas Thuriès, avec lequel il partage un goût irrationnel pour certains toros gris et petits.

    José vit à côté d’un ruisseau nommé Tech, et en tire une immense fierté, mais peu nous chaut.

  • FB-cuadri

    Né dans les années 1970 — plutôt vers la fin —, Frédéric Bartholin passe souvent à la télévision accroché en haut d’un grillage en train de hurler dans un mégaphone pour encourager une équipe de football longtemps entraînée par Claude Puel.

    Frédéric Bartholin a tout toréé ou presque : ses amis, des voitures, des chats, une tortue peut-être, le vent certainement. Frédéric Bartholin fait bien le desplante, un rien méprisant, toujours souverain.

    Frédéric Bartholin chante du Rihanna au campo, ce qu’admet mal Thomas Thuriès qui, de toute façon, sait bien que Rihanna n’est pas le nom d’une vache Santa Coloma.

    Frédéric vit à Paris mais des fois non parce que souvent il envoie des messages d’Angola ou du Brésil mais peu nous chaut.

  • FB-fenetre

    Né en pleine année érotique en un lieu saint de la tauromachie française (!), François Bruschet, qui n’est pas croyant, n’y fait jamais le pèlerinage.

    François Bruschet préfère aller bouffer à Rosas et boire des vins du Sud-Est, ce qui prouve qu’en matière de pinard il en connaît autant que Florent Lucas en matière de corrida.

    Longtemps François Bruschet n’a pas aimé les photos floues. Pourtant, récemment, François Bruschet a changé au contact d’un Slovène au prénom imprononçable qui fait des photos noires avec un peu de blanc. Depuis, François Bruschet photographie tout et n’importe quoi et trouve que de toute façon c’est « énooorme ».

    François vit toujours dans la ville sainte de la tauromachie française mais peu nous chaut.

  • BH-saka

    Né dans les années… la fin des unes, le début des autres, Benjamin Hertz est un rêveur de tous les instants avec les cheveux en pagaille.

    Des fois, alors même que la discussion porte sur les toros, Benjamin Hertz est capable de discourir de longues minutes sur l’« indispensabilité » d’un Thermomix dans une cuisine.

    Benjamin Hertz porte un nom peu courant finalement, mais il aurait pu se nommer Aguirre, Jauréguyberry, Inchauspé ou des trucs dans le genre tant la terre basque lui titille la toison moutonnière. Quand l’été vient à poindre, Benjamin Hertz n’a plus d’alternative et s’en vient tâter la pelote avec une frénésie hystérique comme d’autres dessalent des morues le soir au coin d’un bar.

    Benjamin vit à Paris mais peu nous chaut.

  • AL-blog-dessinsansparole2

    Né dans les années, pfiouuu… par là, Alain Lagorce vient d’entamer une série de peintures et de dessins sur lesquels des toros étripent chevaux, hommes et chiens.

    Pour ceux qui ne le connaissent que de loin, Alain Lagorce est membre du Comité pour un tercio de varas sans peto qui compte à ce jour un seul et unique membre… lui. (Pour des raisons politiquement correctes, les autres collaborateurs de Campos y Ruedos ne peuvent adhérer à ce comité, mais ils le soutiennent de bon cœur.)

    Alain Lagorce n’a jamais voulu être torero comme d’autres ici. Ses rêves taurins étaient moins grandiloquents mais tout aussi essentiels : il voulait être puntillero ! Depuis, on le surnomme Puntilla, et il aime ça.

    Alain vit dans le Luberon mais peu nous chaut.

  • LL-lisbonnenuit

    Né dans les années 1970 — au milieu ou presque —, sur les bords de l’Adour, vraiment tout au bord, Laurent Larrieu peut avoir une certaine tendance à râler si le temps est pourri un jour de visite au campo ou si un ami lui file à bouffer des pommes au dessert.

    Mis à part ce genre de situations dont on peut facilement convenir qu’elles restent rares, Laurent Larrieu est un joyeux drille pour ses amis, mais cela ne l’empêche pas de penser que l’être humain est trop nombreux, surtout par là, et que les clubs taurins sont le « con tauromachique », comme le disait El Tío Pepe.

    Pour le reste, Laurent Larrieu aime bien le genre humain mais plutôt en photo et encore ça dépend qui. Laurent Larrieu est finalement très souvent en plein doute.

    Laurent vit en Béarn mais peu nous chaut.

  • FL-chivapieds

    Né dans les années 1970 — vers le milieu —, dans une région très très au nord de l’Adour, qui reste le plus beau fleuve du monde, n’en déplaise à certains qui se gargarisent dans l’eau du Tech, Florent Lucas ne comprend rien à la corrida ! Par exemple, il ne dit pas toros mais bous et reste persuadé que les burladeros se nomment en vérité cadafals.

    Ses photos en témoignent, Florent Lucas est fétichiste des pieds, ce qui n’est pas étonnant étant donné qu’il vit les pieds dans l’eau non loin d’une grande ville espagnole située très très au sud de l’Adour.

    Florent Lucas publie parfois des photos de toros avec des fleurs sur la tête et comme tenus en laisse. On aime bien Florent Lucas alors on le laisse faire.

    Florent vit au nord de València — ou Valencia, ou Valence —, mais peu nous chaut.

  • PM-cuadrimadrid

    Né entre Vézère et Dordogne la même année que Yannick Olivier, Philippe Marchi a au moins deux passions dans la vie : la virgule et le hockey — sur glace.

    Philippe Marchi chasse depuis toujours la virgule mal placée, les capitales inadéquates et autres guillemets superfétatoires. (Écrire un texte pour Campos y Ruedos c’est une manière de se croiser, d’avancer la jambe en sachant que l’hachazo veille.)

    Plus communément, Philippe Marchi est capable de rêver de longues heures à des histoires de hockey — et ce même en plein été —, chemine dans la vie coiffé d’une casquette, qui n’est heureusement pas la même que celle de Yannick Olivier, et aime hurler à ses amis sa joie de les retrouver par un « Bouuuh ! » qui réchauffe le cœur.

    Philippe vit à Brive mais peu nous chaut.

  • YO-doloresorthez

    Né dans les années 1970 — plutôt au début —, dans une ville difficile à qualifier géographiquement, ni Sud-Ouest ni Sud-Est, allez savoir, Yannick Olivier a besoin d’un café bien tassé et d’une clope avant de pouvoir observer des toros au campo, de préférence depuis un 4×4 bien équipé. Il porte souvent la casquette distinguée des chasseurs du Nord canadien et chausse avec autant d’élégance les espadrilles basques achetées par lui en Béarn.

    Yannick Olivier aime la photographie — argentique noir et blanc —, et sa démarche n’est pas exempte d’un certain fétichisme à l’égard de son boîtier discret et maniable qui lui permet de s’asseoir à un bar sans encombre pour boire un café et fumer une clope avant d’aller voir des toros. C’est important !

    Yannick vit à Paris mais peu nous chaut.

  • JP-toromort

    Né en plein milieu des années 1970 à Dax — « Nan ! Narosse !!! » Donc Jérôme Pradet est de Narosse.

    Jérôme Pradet boxe, et tout ce qui suit doit être compris à l’aune de ce détail biographique. Jérôme Pradet porte la moustache, qui lui va super bien, et encore les mots sont faibles pour traduire ce que certaines femmes ressentent en la voyant — la moustache.

    Jérôme Pradet est un génie de la peinture et du dessin que l’humanité n’avait pas connu depuis le dernier album de Gaston Lagaffe. Pendant la féria de Dax — la plus belle du monde —, Jérôme Pradet est accroché en haut de ses sublimes arènes, ce qui fait ressortir ses énormes biceps qu’il entretient parfaitement tous les jours… Ça se voit même de loin.

    Jérôme vit à Paris mais peu nous chaut.

  • LR-luigi

    Né dans les années 1970 sur une terre où l’on ne parle ni français ni espagnol, ce qui est étonnant quand même, Luigi Ronda, quand il est à Bilbao, se rend aux arènes à bicyclette.

    Quand il visite la ganadería des frères Quintas, à côté de Madrid, Luigi Ronda supporte très mal les soubresauts de la voiture. Pour un Italien, Luigi Ronda montre fort peu d’appétence pour la chose automobile, ce qui est étonnant quand même. Pour un Italien, Luigi Ronda parle assez peu avec les mains finalement, tout occupé qu’il est à prendre des photos… sauf quand les soubresauts de la voiture de Goyo Quintas l’en empêchent évidemment.

    Luigi R. supporte le Milan A.C., mais Silvio B. l’insupporte.

    Luigi vit à Piacenza mais peu nous chaut.

  • LL-encina

    Né dans les années 1970 — plutôt vers la fin —, on n’a jamais trop su où en vérité, Thomas Thuriès a peut-être vu le jour sous une encina du Campo Charro.

    Thomas Thuriès accepte mal que certains de ses amis boivent des cafés à 7 h 30 avant de se rendre dans un élevage. Thomas Thuriès est comme ça ! Quand il ne pense pas aux toros, Thomas Thuriès perd ses idées dans le nom et l’origine des vaches qui ont mis ces toros au monde. Et s’il ne pense pas à ces vaches, c’est que Thomas Thuriès vient de découvrir un nouvel élevage d’encaste Santa Coloma avec des pelages orange.

    Bien qu’injoignable au téléphone, vous pouvez retrouver Thomas Thuriès sur son site Terre de toros.

    Thomas vit en Béarn mais peu nous chaut.

  • carlos salgado bio

    Né un an après Yannick Olivier, Carlos Salgado est originaire de Guanajuato, cité perchée à deux mille mètres, pas moins, plus célèbre pour ses momies et pour avoir vu naître le peintre Diego Rivera que pour son jumelage avec Québec.

    Carlos taquine la souris et les pinceaux comme le maestro Manolo Martínez combattait les toros : avec élégance et profondeur. Cependant, soyons honnêtes, si Campos y Ruedos l’a coopté c’est uniquement parce qu’il est mexicain — ça fait bien…

    Nous avions aussi imaginé que la gentillesse et la magnanimité de Carlos allaient déteindre sur nous… Pensez-vous ! Il lève le poing avec rage et rêve d’une révolution qui consacrera (enfin) la puissance et la caste à la Real Maestranza de Caballería.

    Carlos vit à Séville, où il a très très chaud, mais peu nous chaut.