« La mort d’une mouche, c’est la mort. C’est la mort en marche vers une certaine fin du monde, qui étend le champ du sommeil dernier. On voit mourir un chien, on voit mourir un cheval, et on dit quelque chose, par exemple, pauvre bête… Mais qu’une mouche meure, on ne dit rien, on ne consigne pas, rien. » — Marguerite Duras, Écrire, coll. « Blanche », Gallimard, 1993.
L’afición a los toros est une machine à contempler le passé, le plus souvent sous la forme du souvenir. Il est certes possible de prédire quelques évolutions à la lumière de l’actualité — le toro d’origine Domecq n’a pas d’inquiétude à se faire —, mais, et c’est peut-être intrinsèque à tout aficionado : se souvenir des belles choses, jouer de sa mémoire, la partager, la transformer aussi, la tauromachie reste et deme
À dix-sept heures trente, tout doit être prêt. À dix-sept heures trente, les deux petits vieux en chaise roulante sont garés près de la sortie des arènes, juste à l’endroit où s’arrête l’arrastre — le toro à leurs pieds, ou à leurs roulettes, ça dépend comment on le voit. À la fin du deuxième toro, ils disparaissent. J’imagine qu’on les emmène au bar jouer aux cartes, ou à la maison pour se reposer et prendre un verr
Originale — quoique trop peu médiatisée — initiative de la petite commune landaise de Mugron d’avoir organisé, hier, samedi 27 septembre 2014, un Fashion Day avec pour podium le ruedo ensolleillé et cerné de rouge des arènes du cru. Les créateurs ont pu dévoiler leur génie au grand jour, et, dans cette compétition qui n’en avait pas le nom, reconnaissons que la griffe du brun ténébreux ‘Morincomio’ d’Orthez a réuni l