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Laurent Larrieu

Aucun bouquet ne vaut pour moi… (VIII)

Les toros de Palha Blanco, ceux de la légende noire des « Miura portugais », n’étaient pas des Veragua. Pas seulement en tout cas et l’on peut aisément imaginer qu’en ce dernier quart du XIXe siècle, comme de nombreux autres, José Pereira Palha Blanco avait d’autres chats à fouetter que le maintien en pureza d’un élevage qui, dès l’origine, était issu d’un assemblage « cosmopolite » — tout en maintenant la ligne dire
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (VII)

Fernando Pereira Palha n’évoque jamais cet ancêtre. Lui qui donne pourtant au respect des anciens — qu’ils fussent hommes, femmes ou temps — un caractère aux bornes du religieux paraît avoir arrêté son échelle du temps à 1873 — en ce qui concerne les toros de la famille. António José Pereira Palha de Faria Lacerda n’a pris part à nos conversations qu’une seule fois, par hasard, par erreur, sans même être prononcé. En
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (VI)

C’est donc d’une infime partie de l’élevage de Vázquez qu’hérite le roi Miguel Ier en 1830 et l’on peut imaginer que les bêtes offertes — achetées ? — par Fernando VII faisaient partie d’un lot non « tienté » si l’on suit la pensée de Rafael Cabrera Bonet. Il est impossible de connaître précisément aujourd’hui l’état physique et les qualités bravas des animaux envoyés au Portugal. Y eut-il des pertes ? Miguel ne reçu
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (V)

Vicente José Vázquez est le fils de Gregorio Vázquez, andalou et intendant de l’armée, donc à ce titre chargé d’approvisionner les militaires de la zone — autour de Séville — en nourriture, et le bovin faisait partie des mets goûtés par les soldats. Nous savons aujourd’hui par exemple, grâce aux travaux extrêmement fouillés d’Antonio Luis López Martínez 1, que ce Gregorio Vázquez acheta du ganado en 1767 qui provenai
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (IV)

Miguel Ier fait partie de la courte mais fondamentale liste des souverains ganaderos. Avant lui, son oncle Fernando VII de Bourbon que nous évoquerons plus avant, et après lui Carlos Ier de Bragança affichèrent une afición sans borne et se lancèrent dans l’aventure ganadera. Selon diverses chroniques de l’époque qui ont depuis été largement reprises dans nombre d’ouvrages taurins, Miguel savourait son afición a
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