Guillaume Bats porte bien son nom. Du moins son patronyme incarne-t-il très bien le relief des terres landaises qu’il destine à son troupeau de braves : des petites vallées un rien encaissées, aux pentes franches et rebondies. Car Bats est un nom d’ici, des Landes. Il y a dans les Landes autant de Bats que de Larrieu — qui signifie ruisseau — et presqu’autant de Larrieu que de canards. C’est dire s’il y a un paquet d
L’écho taurin dans le monde est sujet aux modes. Vous connaissez celles de l’époque : les toros ne sont pas en vogue, alors qu’on ne pouvait semble-t-il concevoir de faire carrière à Hollywood dans les années 1950 sans passer a minima par la barrera d’une arène espagnole (à l’occasion d’un tournage par exemple), voire le lit de Luis Miguel. Au musée du Jeu de Paume, on pouvait retr
La mañana en que conocí el miedo tendría yo cinco años, un anorak azul y un chandalillo. Lo sé porque nos hicieron una foto en la plaza de Azpeitia, con el fondo gris denso de un día nublado, el verde hirsuto de los montes de Guipúzcoa y las chimeneas oxidadas de las fábricas. Salimos al alimón mi padre y yo. La becerra tenía que pasar bajo el capote que agarrábamos uno de cada lado. Recuerdo un miedo atroz, un miedo
Pamela Anderson sera ce soir à l’Assemblée Nationale pour dénoncer le gavage de volailles (en d’autres mots le foie gras) à l’invitation de la députée EELV Laurence Abeille (qui s’implique régulièrement avec bonheur dans la lutte anti-corrida). … … … La nouvelle est en elle-même tellement extravagante qu’elle se passe de commentaires. Dans le même ordre d’idée, Campos y Ruedos a le plaisir de vous annoncer la t
Tout est faisable dans une voiture. La longue route endort les plus détendus, le visage engoncé dans les pliures jamais parfaites d’un manteau, d’un pull ou d’un t-shirt sorti, pour l’occasion, du pochon des affaires sales. Le roulis rauque et récurrent de l’autovía berce les idées et éloigne le bavardage des autres, bavardage qui devient agréable litanie puis, enfin, rumeur bienheureuse