logo

Tag

Laurent Larrieu

Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XXIV)

C’était un jour de chasse au lièvre, à Pancas, en 1952 ou 1953. Les jumeaux Palha avaient invité ceux qui devaient être là, ils avaient respecté les conventions sociales d’un exercice où l’on comptait les amis et dressait la liste des connaissances, des obligés, des contraints et des absents. Chasser n’était que prétexte à paraître, ce qui revenait, dans un monde bourgeois et aristocratique, à
Lire la suite

Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XXIII)

Pour en revenir aux Palha de Fernando, si la généalogie de sa ganadería ne doit pas être minorée, car elle offre de riches enseignements sur le but qu’il semblait s’être donné et sur un pan de l’histoire ganadera du Portugal — une histoire underground —, il n’en demeure pas moins que l’entreprise de vérification des informations s’apparente plus à de l’équilibrisme qu’à une démarche scientifique en bonne et due forme
Lire la suite

Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XXII)

À une question qui lui était posée sur l’élevage de Fernando Pereira Palha, Alfonso Navalón répondait qu’il n’y voyait qu’une entreprise romantique dont le dessein était de retrouver la variété des pelages des toros qu’avaient connu le XIXe siècle et le début du XXe. Force est de reconnaître qu’au terme d’une compilation relativement conséquente de documents divers et variés concernant cet élevage, une conclusi
Lire la suite

Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XXI)

À la fin des années 1950, ce sont donc ces cinq vaches qui portent en elles toute cette histoire d’un élevage aujourd’hui disparu, histoire aux atours de dédale, complexe, touffue et porteuse de secrets, évidemment, heureusement, comme seul le campo bravo est encore capable d’en conserver dans l’apparente et lisse transparence qu’impose notre temps. Ce sont ces cinq vaches Branco Teixeira, dont l’une était chorreada
Lire la suite

Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XX)

Les deux ganaderías mentionnées furent créées en 1944. Celle de Pedrosa fut fondée avec trente vaches du docteur António Silva (1935), elles-mêmes d’origine Pinto Barreiros, et avec quarante vaches des Oliveira Irmãos qui, dans les années qui nous concernent, avaient absorbé le troupeau originel de leur père, João Pedro de Oliveira, en y injectant tout d’abord une soixantaine de vaches d’origine Soler, mais surtout d
Lire la suite