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A.V. (César) mon cul !

mégotParfois il est plaisant de ne pas se sentir seul. Il y a quelques semaines déjà, nous nous étions étonnés de voir André Viard recevoir le prix Tío Pepe de la part de la F.S.T.F (lire : Le rondeau du Tío Pepe). Et nous nous étions trouvés bien seuls à dénoncer cette récompense censée incarner tout de même l’émanation des avis et ressentis de dizaines de clubs taurins gaulois. En soi, il faut le concéder, ces prix relèvent de l’anecdote et certains prêtent à sourire mais pour le coup, récompenser la mèche folle de Vieux-Boucau pour son travail au sein de l’O.N.C.T. (son film à la légèreté historique mâtinée de douteuses interprétations et son exposition itinérante dont on pourrait également discuter l’inspiration scénographique…) par un prix portant le nom d’un des puristes de la « cause » ne manquait pas d’audace ou… de ridicule.

En ouvrant le numéro de Toros n°2040 du 21 janvier 2017, la plume de Francis Fabre (article : « Je n’ai pas aimé « ) nous a rendu un semblant de sourire et d’espoir ; car, oui, il fut heureux de constater que tout le monde n’est pas dupe et que certains n’oublient pas si facilement la réalité d’un personnage qui n’a de cesse d’invoquer l’union de tous les aficionados pour sauver la corrida (et au passage sa revue subventionnée !) alors même qu’il villipende dans ses écrits « la vieille presse taurine française, qui a construit un discours abscons à partir de données techniques mal assimilées et d’une incompréhension totale des subtilités du toro et de son combat » se voyant lui, on l’imagine, comme une presse (déjà nous sourions) nouvelle, non absconse et prompte à désigner correctement la doxa idoine du combat d’un toro. À ce niveau de lucidité, de morgue et de modestie mêlées, il ne fait aucun doute qu’il serait abscons de la part de Simon Casas de ne pas embaucher le petit homme allongé en callejón et qui fait chier tout le monde, dans son staff communication de Las Ventas. Même pour une simple consultation littéraire à 5000 boules le mois… ce serait dommage de s’en passer… Simon, si tu nous lis…

En 2017, il est toujours possible de lire (et c’est heureux !) la revue Toros (toroscontact@gmail.com).

  1. Anne-Marie Répondre
    Le 2040, reçu ce soir, donc pas encore dévoré. De toutes manières, Viard / Casas, même combat. Plus rien ne doit nous surprendre. Effectivement, il est possible, voire, impératif de lire, et surtout de s'abonner à Toros. N'hésitez pas un instant, c'est, peut-être, la seule Bible qu'il nous reste. Sauf quand LL écrit un livre ! Qu'il convient d'acquérir aussi...
    • guillon Répondre
      les blancs , les noirs (ceux de P. Espagnet aussi) ; les bons , les méchants ; ceux qui savent et les autres ... les églises , les catéchismes et même les bibles !! Et partout autour , pas mal de lèche-b...

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