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L’euphémisme Miura

La traditionnelle miurada de Pamplona a été décevante, et c’est un euphémisme. Le lot était bien trop desigual et certains toros manquaient clairement de trapío et de remate pour être présentés ici, voire même ailleurs. La faiblesse et le manque de race sont les deux caractéristiques de cet encierro dont seuls le dernier et le second pourraient laisser un souvenir, certes, mais très quelconque tout de même. Luis Bolívar torée loin, très loin, trop loin, mais tue son premier très près et manque de se faire tuer, lui aussi. La cuadrilla de Javier Castaño boîte, et lui traîne une figure triste comme sa tauromachie. Esaú Fernández doit savoir toréer le commun des toros mais pas ça, pas le dernier en tout cas.

Miura de Pobre de mí. ¡Viva San Fermín!

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