Nous avons reçu hier soir le communiqué suivant émanant des peñas orthéziennes réunies sous l’appellation TorosyPeñas :
« Nous avons été informés, hier, par un dirigeant de l’UVTF, que le musée itinérant des Tauromachies Universelles prévue de longue date ne pourrait pas être livrée à la Mairie d’ORTHEZ. Nous sommes désolés d’avoir à subir, et par conséquent à vous faire subir, les différents, opposant l’UVTF et l’ONCT, à l’origine de cette annulation de dernière minute. Par ce communiqué, nous souhaitons nous excuser au près de toutes les personnes ayant manifester leurs intérêts pour cette manifestation et notamment les écoles, collèges et lycées engagés. Nous vous donnons rendez vous dimanche pour notre journée Toros y Peñas, qui elle ne sera tributaire que de la météo, qui nous l’espérons sera clémente ».
Profitant de la journée qu’elle organise le dimanche 22 mai 2016 aux arènes du Pesqué, l’association TorosyPeñas avait demandé à la mairie d’Orthez de pouvoir faire venir dans la cité béarnaise le « Musée itinérant des tauromachies universelles » proposé par l’ONCT et financé en grande partie par l’UVTF. Selon les accords passés entre ces deux entités, toute ville adhérente à l’UVTF est en droit de pouvoir faire profiter son public de cette exposition. Tout était prêt du côté d’Orthez mais, comme le temps, on a parfois la guigne. L’exposition ne sera finalement pas présentée à Orthez — alors même que des établissements scolaires avaient répondu positivement pour venir la découvrir à la mairie — à cause, non pas des anti-taurins mais bien des bisbilles financières entre l’UVTF et l’ONCT et l’on imagine aisément que derrière tout cela se jouent aussi des querelles de personnes. Contactés par téléphone, les bénévoles de TorosyPeñas ne veulent pas déclencher de polémique mais la pilule est difficile à faire passer pour ceux qui veulent faire vivre la tauromachie, qui plus est dans un espace géographique pas tout à fait convaincu par la corrida.
L’UVTF et l’ONCT communiqueront-elles publiquement pour expliquer cette ridicule situation ? Rien n’est moins sûr. Ô le joli milieu taurin français !