Entre deux toros, un sorte de cantatrice qui en était peut-être véritablement une a gonflé les poumons pour chanter un air du Carmen de Bizet, le Toréador Ça aurait pu être raté ou déplacé ou malvenu comme ça l’est souvent dans une arène mais c’était réussi et des perroquets petits et verts ont dansé au-dessus de la Malagueta au coucher du soleil. Le ciel était laiteux, l’atmosphère légère et Morante venait de couper
Le vocabulaire taurin est victime d’une période de sécheresse qui n’a rien à voir avec le réchauffement climatique, le tri des déchets ou la sémillante Greta Thunberg. Passons sur les mots de trapío, de bravoure, de casta, de sentido ou de genio qui ont disparu du dialecte des aficionados contemporains élevés au grain des réseaux sociaux et du commentaire définitif. La tendance est au « classe », à « l’humiliation »
Les Landes traversaient un Sahara, long et brûlant comme la soif, l’Adour famélique ne charriait ni eau ni trophée depuis deux jours, la faute dit-on à un bétail accablé tout autant qu’accablant. Pensez donc ! 2 jours, un fourgon de figures et une oreille seulement à partager en 6. Le public assoiffé dans l’humide chaleur, attendait de Luque qu’il multipliât les trophées et ainsi que ne man
Autour de son œil gauche il y avait comme une large tache aux teintes de plomb. On aurait dit qu’il sortait de boîte, ou de garde à vue, et qu’il avait pris dans l’une ou l’autre de ces deux options une raclée, un tabassage en règle. Il avait en outre un regard de suie, bourré d’encre, lourd de sens… ‘Santero’, c’était son nom, était né en juillet 2018. Il portait le numéro 32. Il est mort dan
La photo que notre ami José « JotaC » Angulo nous fait l’honneur de partager constitue l’occasion parfaite pour rendre hommage (au-delà de l’hommage visuel en tant que tel qui se passerait bien de commentaire) à Pedro José Cebadera, injustement privé de salut à Céret il y a dix jours après cette paire de banderilles dantesque au dernier toro de Palha nommé ‘Saltillo‘, mais repreno