« Et Noiret, la lettre qu’il lit à la fin de La Vie et rien d’autre ? — Ouais… Noiret… c’est vrai… » Noiret… Et puis Philippe Noiret m’a fait penser à Bouquet, à Michel Bouquet et à sa lecture, à la fois douce et inquiète — Truffaut résumait ainsi ses impressions sur le film : « Toute la force du film réside dans le ton adopté par les auteurs : une douceur terrifiante ; on sort de là ravagé, confus et pas
Paris, le 9 décembre 2013, présentation du livre Dialogue avec Navegante. Ils étaient tous là, enfin presque, pas l’immense écrivain Simon Casas, professionnellement retenu au Mexique, ni Mario Vargas Llosa — un autre écrivain, paraît-il —, mais le philosophe au livre-outil Wolff, le Club taurin de Paris, le Zocato, le Valade, d’anciens toreros, des vieilles emperlousées passées depuis longtemps de l’eau de toilette
Badanero est celui qui s’accommode de la moiteur, de l’obscurité et de l’odeur des toriles durant les trois jours de la fête du Torico de Chiva. Badanero tire son nom de badana, ce lasso de corde recouvert de cuir, décoré de laine rouge et de petits pompons multicolores. La badana, qui rappelle une couronne, se passe sous les cornes du toro pour le diriger et le contrôler lors de la course. Vadanero, lorsqu’il se fâc
C’étaient les traces du peigne qui me plaisaient et la verticalité des barres de protection. L’Espagne conserve encore la tradition du peigne. Je n’ai découvert les yeux qu’après et ce regard qui fout le camp où aucun autre ne va. Les photographies ne sont que des interprétations ou des rêves parce que nous sommes inaptes à penser le temps présent, l’instant tel qu’en lui-même et que nous sommes bien incapables de no