Autour de son œil gauche il y avait comme une large tache aux teintes de plomb. On aurait dit qu’il sortait de boîte, ou de garde à vue, et qu’il avait pris dans l’une ou l’autre de ces deux options une raclée, un tabassage en règle. Il avait en outre un regard de suie, bourré d’encre, lourd de sens… ‘Santero’, c’était son nom, était né en juillet 2018. Il portait le numéro 32. Il est mort dan
La photo que notre ami José « JotaC » Angulo nous fait l’honneur de partager constitue l’occasion parfaite pour rendre hommage (au-delà de l’hommage visuel en tant que tel qui se passerait bien de commentaire) à Pedro José Cebadera, injustement privé de salut à Céret il y a dix jours après cette paire de banderilles dantesque au dernier toro de Palha nommé ‘Saltillo‘, mais repreno
2022, cent ans après l’inauguration des arènes et trente-cinq ans après la première feria organisée par l’ADAC, Céret demeure cette forteresse taurine, source de divisions fortes d’opinions mais qui, à l’aune du nombre d’amis des deux côtés – avec lesquels on n’a jamais le temps de vraiment converser – présents, fait consensus au sein d’une partie de l’afici
Allo Allo, avant cette corrida, je vais demander d’applaudir les médecins, allo allo, maintenant le maire du bled où on a mis nos toros en attendant, allo allo, faudrait pas oublier la mère de notre ami Gérard qui nous a fait les sandwiches quand on est allé au campo, applaudissez applaudissez ! Allo Allo, l’an dernier déjà c’était sympa, je prenais le micro avec les proprios des toros alors on va d
Plus à l’est, rien de nouveau. Plus de campo, plus d’élevages de taureaux braves, c’est la frontière de l’empire, le limes du toro bravo. Ici, c’est Eyguières, l’est du Sud-Est taurin. Après c’est la Provence, et très loin l’Italie et au bout du bout la Turquie, l’ancienne Byzance, les chemins de croisades, les querelles d’églises, les fâcheries monothéistes que l’on croirait d’un autre temps. La Turquie, l’ottomane,