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Laurent Larrieu

Aucun bouquet ne vaut pour moi… (X)

La Quinta das Areias est invisible depuis la route qui lui roule pourtant sur les pieds. De grands arbres centenaires la dérobent encore aux regards et aux bruits. Un étroit chemin grêlé de gouttes de lumière qui filtrent à travers la verdure monte droit tout d’abord, puis vire à gauche en haut de la petite côte. C’est là, dans le virage à gauche, que la maison se dévoile, lourde et puissante, haute et po
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (IX)

Si l’union Vázquez/Miura devient la marque de fabrique de la maison, l’historiographie fait mention d’autres apports qui, tous, prêtent à confusion. Ainsi, que ce soit Antonio Martín Maqueda, António Lucio Ferreira dans son petit livre Ganadarias de toiros de lide existentes em Portugal, ou même Areva dans son Origenes e historial de las ganaderías bravas, tous font état dans les années 1880-1890 d’un semental du duc
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (VIII)

Les toros de Palha Blanco, ceux de la légende noire des « Miura portugais », n’étaient pas des Veragua. Pas seulement en tout cas et l’on peut aisément imaginer qu’en ce dernier quart du XIXe siècle, comme de nombreux autres, José Pereira Palha Blanco avait d’autres chats à fouetter que le maintien en pureza d’un élevage qui, dès l’origine, était issu d’un assemblage « cosmopolite » — tout en maintenant la ligne dire
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (VII)

Fernando Pereira Palha n’évoque jamais cet ancêtre. Lui qui donne pourtant au respect des anciens — qu’ils fussent hommes, femmes ou temps — un caractère aux bornes du religieux paraît avoir arrêté son échelle du temps à 1873 — en ce qui concerne les toros de la famille. António José Pereira Palha de Faria Lacerda n’a pris part à nos conversations qu’une seule fois, par hasard, par erreur, sans même être prononcé. En
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (VI)

C’est donc d’une infime partie de l’élevage de Vázquez qu’hérite le roi Miguel Ier en 1830 et l’on peut imaginer que les bêtes offertes — achetées ? — par Fernando VII faisaient partie d’un lot non « tienté » si l’on suit la pensée de Rafael Cabrera Bonet. Il est impossible de connaître précisément aujourd’hui l’état physique et les qualités bravas des animaux envoyés au Portugal. Y eut-il des pertes ? Miguel ne reçu
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