« Près de la porte-fenêtre, un spectacle retient l’attention d’un petit groupe : une femme danse toute seule. Elle ôte sa robe, sa combinaison, son soutien-gorge. Nous nous sommes joints au groupe, Yvonne et moi, par désœuvrement. Roland Witt von Nidda, le visage altéré, la dévore des yeux : elle n’a plus que ses bas et son porte-jarretelles et continue de danser. À genoux, il essaie d’arracher les jarretelles de la
Et comme le dit Yaya : « J’adore quand les vieux n’en ont plus rien à faire et se lâchent. » Là, c’est Rafael de Paula, à lire dans le Diario de Jerez. Un autre monde…
Jacques Durand écrit un texte par semaine sur l’actualité taurine en la parsemant le plus souvent d’anecdotes croustillantes, passionnantes, rares dont on se demande parfois où il va les pêcher. Jacques Durand a un sens remarquable du titre, à l’image de l’ancien Humbles et Phénomènes. Jacques Durand a une superbe plume, ce qui est, dans le panel actuel de ce qui écrivent sur la geste taurine, une autre rareté dont i
Bernard Cantié est corse, du village de Pruno, au sud de Bastia, en Castagniccia. Pruno, 160, 180, même pas 200 habitants… La Corse, profonde et authentique, si loin de l’« anglosaxonisation » de notre monde. Pruno, un coin de Méditerranée, notre mère. Bernard Cantié est corse, et ce n’est pas vraiment notre propos, encore que si. Bernard est corse et photographe. En Bernard, enfin, dans ses images, ce qui revient au