Nous avons tous nos obsessions. Klavdij Sluban insiste même sur la nécessité pour un photographe de photographier, encore et toujours, ses propres obsessions. Saul Leiter (Pittsburgh 1923 – New York 2013), photographe, coloriste génial, était l’une des obsessions de quelques-uns ici. Il l’était et le restera. Cet après-midi, Olivier Deck écrivait sur sa page Facebook : « On dit que Saul Leiter est mort. Comme s
Une lectrice (fidèle, semble-t-il), très inquiète des derniers problèmes de santé de Campos y Ruedos (tout est rentré dans l’ordre), nous envoie cette photographie. Un peu de campo (même avec des biòus), en plein hiver, ne peut faire de mal à personne. Merci donc à Anne-Marie.
« Vends la mort ! » Le cri est venu du burladero juste devant moi. Je me dandine sur mon rondin de bois pour tenter de voir qui en est l’auteur. J’en suis presque certain, ce ne peut être que l’apoderado « sup de co » ou le mozo de marketing. Le gamin habillé en torero a reçu le message, lève le bras droit, ouvre la main, crispe le visage dans un style rageur. Quelques instants plus tard, par pitié peut-être, le novi
L’histoire de ‘Chinarra’ reste une histoire de campo. En ce sens, elle ne trouve sa vérité – et sa beauté – que dans la bouche de ceux qui l’ont vécue et racontée et il n’appartient à ceux qui l’entendent que d’y croire… ou pas. Il est difficile de s’imaginer la genèse d’une ganadería – en l’occurrence celle de Fernando Palha – construite exclusivement sur l’enfantement d’une seule vache même si l’éleveur n’a j