Pamplona adore se regarder le nombril comme s’il était le centre du monde pendant quelques jours. Les écrans géants disséminés çà et là, et ici, dans le vieux centre, l’aident à s’admirer dans ce miroir d’eau sale, de déchets et d’odeurs de pisse d’une nuit qui ne s’achève pas. Ridée, liposucée, vieillie, botoxée, dépassée par la foule et l’accent australien, Pamplona résiste encore bien, cougar lubrique qui n’
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