On y arrive en se frottant les mains. Les uns tentent de les réchauffer, les autres ont hâte de commencer, et, pour certains, ce n’est qu’un geste qui traduit le bonheur de se retrouver. La saison morte vient de démarrer et l’hiver est très long, trop long. On y cherche désespérément les moments taurins comme on dégote les coquillages sur le bord de la plage. Un par un, attentif, pour ne perdre aucune bonne occasion
Les obsèques de Lucien Clergue auront lieu aujourd’hui, à Arles, évidemment. De l’œuvre qu’il laisse, il existe un petit livre qui ici nous aura fait énormément parler, réfléchir, regarder, rêver : Toros muertos. D’une certaine manière nous lui devons beaucoup. Cet ouvrage, aujourd’hui épuisé, vaut une petite fortune chez les bouquinistes. Si vous le croisez, ne le laissez pas échapper. Clergue fut le premier sans d