Ce sont des chats qui vous accueillent sur le perron, la gueule figée dans les derniers rayons du soleil. Un coq et des poules aussi. Et des gosses qui suivent leur grand-père sans cri ; petites ombres attentives qui ne lâchent pas les toros des yeux. Des toros, il n’en reste qu’une demi-douzaine dans un cercado boursouflé d’herbes grasses et hirsutes, et pas un barroso. Chez Araúz de Robles, le barroso 1 c’est comme
Il y a quelques années de cela, mais pas très longtemps non plus, Laurent Larrieu, sans doute pris d’un excès ou d’un accès de lucidité, s’était mis en tête de sauver la crevette espagnole. La gambas quoi — oui, je mets un « s » à la fin de « la » gambas. J’ai envie. Nous avions même publié son manifeste dans notre premier livre, que vous ne pouvez plus acheter, mais vous pouvez toujours acheter le troisième… Eh ! oh
Mais qu’est-ce que c’est que ce pelage ? Ce toro appartient à l’élevage portugais de João Ramalho dont le sang est très fortement dominé par du Pinto Barreiros. Si certain(e)s d’entre vous ont quelque idée sur les qualificatifs à donner à ce pelage, nous sommes tout ouïe. Les deux photographies sont de Laurent Morincome, merci à lui.
« Il était temps que janvier fît place à février. Janvier est de très loin le plus saumâtre, le plus grumeleux, le moins pétillant de l’année. Les plus sous-doués d’entre vous auront remarqué que janvier débute le premier. Je veux dire que ce n’est pas moi qui ai commencé. Et qu’est-ce que le premier janvier, sinon le jour honni entre tous où des brassées d’imbéciles joviaux se jettent sur leur téléphone